Des pourparlers de paix sur le conflit qui secoue le Yémen doivent débuter le 28 mai à Genève. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, espère que ces pourparlers « aideront à relancer le processus politique au Yémen, réduire le niveau des violences et soulager le fardeau humanitaire, devenu insupportable », selon son porte-parole qui n'a pas précisé si les rebelles houthis vont participer à ces discussions. Le porte-parole adjoint des Nations unies, Farhan Haq, avait indiqué, lundi dernier, que la reprise, dimanche soir, des hostilités entre la coalition arabe conduite par l'Arabie saoudite et les rebelles houthis, après une trêve humanitaire de cinq jours, remettait en question son organisation. Le gouvernement yéménite en exil exige que les rebelles chiites houthis se retirent des territoires qu'ils ont conquis avant de participer à ces négociations de paix.