La malédiction a frappé Abdelmalek Slahdji. Le gardien du GSP et de l'équipe nationale de handball ne s'est pas déplacé avec le sept national en France, où ce dernier prendra part à un tournoi international. En effet, l'enfant d'Ain Taya a perdu son passeport depuis six jours. Joint par téléphone, le keapper numéro un de l'EN avait le moral à plat. «C'est un coup très dur et je suis déprimé. A la veille d'une manifestation prestigieuse comme le Mondial, ce n'est pas facile de digérer une telle mésaventure. J'ai informé la fédération, ainsi que le sélectionneur national», nous a-t-il informé. Sur la réaction de Salah Bouchekriou, Slahdji n'a pas nié que le coach national fut très en colère. «Je comprends qu'il soit énervé. Il m'a demandé de régler ce problème dans les plus brefs délais. Il m'a gardé dans sa liste des seize», a-t-il précisé. Slahdji s'est déplacé hier à un poste de police proche de son domicile pour faire une déclaration de perte. «Je suis en train d'activer dans tous les sens pour rejoindre mes coéquipiers avant le 13 janvier. Je lance un appel à celui ou celle qui trouvera mes papiers pour me les rendre», dira-t-il. En dépit de cet imprévu, l'un des chevronnés de l'EN ne perd pas espoir quant à sa participation au championnat du monde. «C'est vrai que je ne me suis pas entraîné depuis 5 jours. Je vais essayer de combler ce déficit en m'entraînant avec mon club. Psychologiquement, je suis très affecté, et ce, depuis la défaite en finale de la coupe d'Afrique des clubs champions contre l'Etoile du Sahel.Toujours est-il que je vais tout faire pour être parmi la délégation qui représentera l'Algérie en Suède», conclut-il. En somme, Slahdji se livre à une course contre la montre, afin d'éviter sa deuxième défection dans un Mondial, après celle de l'édition de 2009. En somme, après les absences de Soudani (suspendu) et Fillah blessé, l'EN risque de se voir priver des services d'une autre valeur sûre.