L'Algérie est sortie honorée et grandie de sa contribution à la 16e conférence des parties des Nations unies sur les changements climatiques qui s'est tenue à Cancun, au Mexique, et dont les travaux ont pris fin samedi. Après de longues et difficiles discussions, de réunions informelles et officielles entre les participants pendant plus de deux semaines, les travaux de cette rencontre ont été sanctionnés par une somme de décisions adoptées à l'unanimité. Bien que l'objectif souhaité n'a pas été atteint à savoir, donner une suite au Protocole de Kyoto qui se termine en 2012, il a été décidé de se focaliser sur la prochaine étape de Durban en Afrique du Sud en 2011, constituant une importante note d'espoir pour le changement climatique, indique un communiqué du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement. Cancun a surtout permis de traduire en décisions l'accord des chefs d'Etat et de gouvernements de Copenhague dont il n'était jusqu'à présent peu tenu compte. Le communiqué souligne que l'Afrique et plus particulièrement l'Algérie a été présente activement dans les négociations. M. Cherif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, en sa qualité de coordonnateur des négociateurs africains, a assumé pleinement sa mission, comme il a assuré le travail de médiateur-facilitateur des négociations onusiennes sur l'adaptation, thème majeur des demandes des pays en développement et notamment africains, appuyé dans cette mission par le ministre espagnol de l'Environnement. En tout cas, la présidente de la conférence et ministre des Affaires étrangères du Mexique Madame Patricia Espinosa n'a pas manqué de remercier le ministre algérien pour son efficace contribution, en soulignant le rôle majeur joué par l'Algérie.
