Le secrétaire général du mouvement El Islah, Filali Ghouini, a appelé, vendredi dernier à Annaba, à un « traitement radical » de la crise dans la wilaya de Ghardaïa. Ghouini, qui intervenait à l'issue d'un iftar collectif qui a réuni des militants de son parti, a plaidé pour « l'ouverture d'un dialogue responsable » avec les différents acteurs que sont les partis politiques, les notables, la société civile et les citoyens. « Ignorer les raisons objectives de la crise de Ghardaïa, c'est ouvrir la porte aux voix prônant le tri sectaire et la sécession », a-t-il estimé en substance, considérant que cette crise, si elle venait à perdurer, « menacerait l'unité nationale ». « Notre parti s'incline à la mémoire des personnes décédées dans cette région du pays », a indiqué le secrétaire général d'El Islah, considérant que ces événements « nécessitent d'observer un deuil ».