Les encadreurs chargés de l'organisation et de la gestion des préinscriptions universitaires à l'USTHB appellent les bacheliers résidant à Alger qui se sont inscrits en sciences et technologie dans les wilayas de Médéa et Bouira de rectifier leur fiche de vœux en optant pour l'USTHB où est ouverte depuis des années la faculté dispensant cette spécialité. Les bacheliers sont, de ce fait, priés de se rapprocher des services concernés à l'USTHB. C'est l'appel lancé, hier, par Boumlit Zine El Abidinne, responsable de l'organisation des préinscriptions universitaires au village universitaire de l'USTHB, suite à la précision émise hier matin par le ministère de l'Enseignement supérieur selon laquelle, les postulants résidant dans les wilaya du Centre ont la possibilité de poursuivre leurs études en sciences et technologie dans l'une des huit facultés de l'USTHB, rappelant que les bacheliers, induits en erreur, ont jusqu'au 21 de ce mois (deuxième jour de l'étape des confirmation) pour rectifier leur fiche de vœux. Selon les encadreurs, aucune erreur n'est permise surtout en matière d'élaboration du guide du bachelier et de la liste des formations proposées. Ils précisent que l'erreur commise par la tutelle concernant l'orientation des postulants pour « ST »–sciences et technologie–vers ces deux wilayas a failli déclencher un mouvement de protestation. « Mais l'erreur a été rectifiée à temps, d'autant plus qu'il s'agit de lauréats ayant décroché le bac avec une excellente moyenne et ouvrant droit à la filière de leur choix », soutiennent-ils. Du côté des nouveaux promus, il faut dire que mis à part cette « erreur », les préinscriptions se sont déroulées dans de bonnes conditions. Les journées portes ouvertes sur l'USTHB organisées au sein de l'établissement jusqu'à la fin de ce processus sont d'un apport considérable pour les bacheliers désirant s'inscrire dans les huit facultés de l'université. Contrairement aux autres inscrits dans les filières littéraires, ceux de Bab Ezzouar semblent d'emblée fixés dans leurs choix. « Même si nous sommes limités dans nos choix, nous arrivons tant bien que mal à adapter l'orientation à notre profil », soulignent deux jeunes filles. Elles ont opté pour la biologie comme premier choix. Ce qui n'est guère le cas pour Iman et Islam. La première a eu un bac maths. Son rêve est de poursuivre des études supérieures en maths-informatique. Mais il s'avère, suite à la consultation de la liste des spécialités, que le 11/20 qu'elle a obtenu est loin de lui accorder cette possibilité. Pour Islam, titulaire d'un bac gestion, la liste qui lui a été proposée ne comporte qu'un seul choix conforme à son cursus secondaire. Contraint d'opter pour les sciences économiques, gestion et sciences commerciales, ce jeune promu espère voir le traitement automatique de sa fiche de vœux répondra favorablement à son attente. C'est le vœu des bacheliers n'ayant pas eu la moyenne exigée. Ils sont convaincus qu'il ne suffit pas de décrocher le bac, puisque c'est la moyenne qui détermine la spécialité à suivre.