La wilaya de Skikda a été secouée par un parricide. Un homme de 29 ans a assassiné son père âgé de 61 ans avec une hache, avant d'être maîtrisé par ses frères. A Alger, un autre jeune a poignardé son père suite à un différend familial. Un autre parricide a été enregistré à Guelma où un jeune homme a tué son père âgé de 77 ans avec une arme blanche suite à une altercation. A Tizi Ouzou, un jeune a assassiné son frère en usant d'un fusil de chasse. A El Taref, un jeune homme a trouvé la mort, tué par son frère. Le crime le plus odieux a eu lieu à Guelma où une femme âgée de 43 ans, sujette à des troubles psychiques, a asséné des coups de couteau à son fils âgé de 19 ans, lui occasionnant des blessures mortelles au cou, à l'intérieur de sa demeure, dans la commune de Hammam-Debagh. A Aïn Defla, une femme a planté un couteau dans la gorge de son fils âgé de 7 ans, déclarant. Les litiges entre voisins ont fait également des victimes. A Alger, suite à un différend de voisinage survenu 10 minutes avant le f'tour, un homme de 35 ans a été mortellement poignardé par son voisin. A Oran, un homme a été mortellement blessé par son voisin suite à une bagarre. A Batna, un sexagénaire a été retrouvé sans vie dans une fosse. Les investigations ont fait ressortir que l'auteur est son neveu qui, avant d'achever son oncle, l'a torturé. De leur côté, les services de police ont réussi à élucider un crime crapuleux commis à Chlef le premier jour du mois de ramadhan dont a été victime une dame âgée de 64 ans, qui a été sauvagement assassinée à l'intérieur de son domicile avant d'être délestée de ses bijoux. Selon le chargé de communication de la wilaya de Chlef, les investigations ont permis l'identification de l'auteur : il s'agit du fils du mari de la victime, âgé de 38 ans, qui a reconnu les faits et avoué que le vol en est le mobile. En outre, un homme âgé de 43 ans a tué sa cousine de 63 ans et blessé gravement ses deux enfants (une femme âgée de 38 et un homme de 36 ans). Les conflits de voisinage ont fait également des victimes. à Médéa, deux cousins ont tué leur voisin pour un dû. Les deux mis en cause, âgés de 18 et 42 ans, ont roué la victime de coups de bâton avant de lui asséner des coups de couteau au thorax. A El Taref, un vieux de 95 ans a été mortellement battu par son voisin âgé de 62 ans alors qu'un adolescent de 17 ans a été poignardé par son voisin à Oum El Bouaghi. La wilaya de Djelfa vient en tête concernant le nombre de crimes commis durant le mois de ramadhan avec 5 cas suivie de la wilaya de Sétif avec 3 cas. Le mobile est relatif à un différend sur les lieux de pâturage à l'exemple des rixes mortelles entre bergers à Aïn Defla, Tissemsilt ou Khenchela alors qu'un homme a été poignardé par un boucher à Tébessa. Toutefois, les services de sécurité ont constaté une baisse de la criminalité sous toutes ses formes. Dans le cadre de la lutte contre le crime organisé, les unités de l'ANP ont interpellé des contrebandiers et narcotrafiquants au niveau des frontières du Sud et de l'Ouest. L'opération la plus importante a eu lieu le 12 juillet dernier quand sept individus, dont trois de nationalité africaine, ont été arrêtés à Oran en possession de 37 cocktails Molotov. Une quantité importante de drogue, de carburant et de denrées alimentaires a été saisie dans ces opérations. Les routes tuent encore Par ailleurs, et malgré les campagnes de sensibilisation et la mise en place de dispositifs de contrôle, la route a été meurtrière. Le bilan est lourd. Plus de 250 morts ont été enregistrés dans des accidents de la circulation, soit une moyenne de 10 par jour, dont la cause est due essentiellement à l'excès de vitesse. Les baignades ont également apporté leurs lots de victimes. Selon un bilan de la Protection civile, 30 cas de noyade ont été enregistrés durant le mois de ramadhan dans des réserves et retenues collinaires qui enregistrent un engouement, notamment avec les grandes chaleurs. Un ramadhan calme sur le front social A l'exeption des affrontements enregistrés à Ghardaïa, aucun trouble à l'ordre public n'a été constaté par les services de sécurité qui ont enregistré un ramadhan calme sur le front social « grace aux mesures prises notamment par les ministères du Commerce et de l'Energie », selon un rapport sécuritaire. « Les prix des produits alimentaires de première nécessité étaient abordables. En outre, aucune coupure d'électricité n'a été enregistrée malgré les fortes chaleurs », a précisé le rapport.