« L'Algérie a beaucoup d'expérience et une histoire dans sa lutte contre le terrorisme. Nous avons énormément discuté avec l'Algérie et les autres partenaires de la région sur la situation sécuritaire. Nous avons vu qu'il est important de travailler, en usant des meilleures pratiques, avec l'Algérie que nous considérons comme un partenaire très important et de haut niveau », déclare la chef de la délégation américaine, Paige Alexander, précisant que « les Etats-Unis possèdent un système d'intelligence sécuritaire militaire pour contrer l'extrémisme violent ». « Nous avons besoin de travailler, dit-elle, sur des approches gouvernementales et sociétales supplémentaires afin d'arriver à comprendre les causes de l'extrémisme violent », répond-elle à une question sur la politique américaine antiterroriste. Cette rencontre internationale constitue, dit-elle, une occasion pour le pays hôte et les participants pour partager leurs expériences dans la lutte antiterroriste. « Nous espérons que nous pourrions apprendre l'un de l'autre, en préparant un document, des pratiques les plus intéressantes, que ce soit du côté algérien ou du côté des autres partenaires présents à la conférence », ajoute Mme Alexander, précisant que « la prévention et les mesures préventives » sont souvent revenues dans les communications. « Les intervenants ont mis l'accent sur la nécessaire compréhension de la méthode de communication et les messages utilisés par les groupes terroristes à travers les réseaux sociaux, pour faire la promotion de leurs actions et idéologie », affirme-t-elle, soulignant que son pays travaille « étroitement » avec l'Algérie dans la région du Sahel et la lutte antiterroriste en général. »