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Une côte qui a la cote...
Aïn Témouchent
Publié dans Horizons le 09 - 08 - 2015

Les 18 plages autorisées à la baignade cette année sont constellées de tentes et de parasols. Même les criques et les plages difficiles d'accès, comme Sbiaat, ne sont pas des lieux déserts. Elles attirent ceux qui possèdent des embarcations et qui recherchent la propreté des eaux et le silence. Le tohu bohu des plages surpeuplées comme Le puits ou Targa fait fuir. La saison touristique bat son plein et, juste après l'Aïd, ce fut la ruée, favorisée, il est vrai, par des températures inclémentes. « Il est difficile, confie la responsable de l'hôtel Bel Air, situé au centre- ville, de trouver une chambre disponible durant le mois d'août ». Même si ce dernier établissement facture une nuitée à 6.500 DA, sans même le petit déjeuner, les demandes de réservation affluent de toutes parts.
« Nous recevons des appels de presque toutes les wilayas, mais il est impossible de satisfaire toute la demande », ajoute-t-elle. Même constat au nouvel hôtel Belle-vue où les prix relativement élevés des suites et des chambres ne dissuadent pas les prétendants au repos. Sur les routes menant vers Beni Saf, Bouzedjar, Targa-plage ou Sassel, c'est également un incessant ballet de voitures. Des villes comme Tlemcen se vident et beaucoup de ses habitants possèdent des maisons ou des bungalows où ils passent les mois d'été. Dans la ville de Beni Saf, il faut user de connaissances pour trouver un pied-à-terre. « Et les prix ne font qu'augmenter reconnaît un enfant de la ville. Des familles se contentent d'un simple garage à 600 DA la journée ».
Selon son P/APC, M. Mecheri, la direction du tourisme et de l'artisanat de la wilaya d'Aïn Temouchent « prévoit de recevoir, au total, 15 millions d'estivants, contre plus de 13 millions en 2014 ». Le tourisme balnéaire est l'un des atouts de la wilaya où la population a le sens de l'hospitalité.
Sites à visiter
Aïn Témouchent, contrairement à Tlemcen, distante de 76 km, n'est pas une ville d'art ou d'histoire. Il n' y a pas au centre-ville de musée ou de monument à visiter. La cité, de création récente, a pourtant gardé le charme des villes coloniales. Elle possède, surtout, certaines placettes où, le soir venu, les habitants éprouvent du plaisir à venir déguster une glace ou siroter un jus. Et ils sont nombreux, vacanciers et émigrés de retour au pays, à rallier la vaste esplanade de forme triangulaire qui lui a valu l'appellation de « Farmaja ». « Malheureusement, déplore un jeune homme venu de Nîmes où se concentrent beaucoup de familles d'Aïn Temouchent, le bâti est laissé parfois à l'abandon. Pire, de nouvelles constructions ont amoché le centre-ville », regrette-t-il. Mais la wilaya ne se réduit pas au chef-lieu qui gagnerait à mieux être entretenu et valorisé. Hammam Bouhadjar, de multiples zaouïas, les ruines de Siga, capitale de Syphax à une dizaine de kilomètres de Rachgoun, sont des endroits à découvrir pour qu'un séjour ne se limite pas à la bronzette.
Dans la première ville, célèbre pour sa station thermale, quelques fermes coloniales et l'Hôtel de ville sont des haltes recommandées et on peut, en route vers Beni Saf, s'arrêter à Emir Abdelkader. La localité porte ce nom en l'honneur du résistant qui a paraphé, dans une de ses maisons, le traité de la Tafna en mai 1837. L'oued qui porte ce nom se jette un peu plus loin. Dans cette région où est né le raï au sein d'une paysannerie déclassée, la modernisation a reconfiguré les lieux et modifié les comportements.
« Le patrimoine périclite », regrette M. Kali, auteur d'un livre sur l'histoire de la ville. « Les potentialités existent, mais il faut aller à Oran, Bel Abbès ou Alger pour émerger et se faire connaître ». L'écrivain estime que « les waâdas comme celle de Ouled Kihal ou de Sidi Belhadri sont des espaces de conservation et de transmission de la tradition bédouine qui marque les chants de la région ». Un circuit touristique établi par la direction du tourisme répertorie tous les sites. On peut intégrer ce charmant village d'El Malah, choisi par le romancier Yasmina Khadra dans le cadre de son roman « Ce que le jour doit à la nuit ». Son avenue principale et rectiligne attire chaque soir des centaines de familles qui dînent dans ses rôtisseries qui s'alignent l'une à côté de l'autre. L'effort est visible en matière de construction d'infrastructures touristiques. Sur la ZET (zone d'expansion touristique) de Rachgoun, des hôtels vont bientôt être érigés en surplomb de la plage de Madrid. Les neufs autres zones d'expansion recevront des projets similaires. Les potentialités en matière d'accueil, estimées actuellement à 2.337 lits, seront renforcées par 17 hôtels et résidences touristiques. Par ailleurs, les travaux de réalisation du projet d'un institut national de formation aux techniques touristiques et hôtelières de la wilaya seront lancés début septembre prochain. La région sera ainsi dotées de capacités pour une meilleure gestion des nouvelles infrastructures. Elles seront de plus en plus nombreuses au cours des prochaines années. Les responsables et les hommes d'affaires n'ont pas tort d'investir dans l'agriculture et le tourisme. Ce sont deux secteurs vitaux et d'avenir pour l'économie locale.


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