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Tourisme à Tamanrasset : Une saison de déprime
Publié dans Horizons le 20 - 12 - 2010

Photo : Makine F. En pareille saison, la ruée des touristes étrangers était visible dans les rues et les hôtels de Tamanrasset. En cette fin décembre, ils sont rares ceux qui déambulent dans ses rues ou négocient dans les nombreuses échoppes d'artisans.
Les touristes sur des motos pétaradant sur les routes qui foncent vers l'Afrique noire sont des scènes appartenant à une autre époque. Décembre est pourtant un mois où le nombre de visiteurs est souvent élevé. C'est la pleine saison, dit-on. Par ailleurs, une escapade pour célébrer le Nouvel an a toujours été une raison de se rendre au pied du Hoggar. Pour le nouvel an 2011, les agences de voyage, au nombre de 75, sont pour la plupart fermées.
Les propriétaires arborent une mine triste et prient déjà pour que la prochaine saison soit meilleure. Ils sont devenus comme ce héros de Buzzati qui dans «le désert des Tartares» est réduit à attendre l'ennemi qui tarde à apparaître.
L'hôtel Tahat qui demeure la seule infrastructure dont on ne peut rougir, est une illustration vivante de cette situation peu enviable. On a beau tendre l'oreille, on n'entendra ni allemand, ni anglais dans son hall et ses couloirs».
«A une dizaine de jours de l'année nouvelle, nous n'avons enregistré que trois réservations d'Italiens et une quinzaine de nationaux pour des circuits autour de la ville», nous dit le responsable de l'agence Tahat. L'hôtel de même nom qui l'année dernière avait enregistré selon un de ses responsables «le séjour jusqu'au 30 novembre de 2218 étrangers», ne dépassera pas pour les fêtes de fin d'année une dizaine.
Certes, un peu plus de la moitié des 148 chambres ont été déjà louées mais la quasi majorité sont des Algériens. Un séjour de trois jours à raison de 35054 DA par personne pour des groupes de 4 personnes et un supplément soirée réveillon de 3000 DA est proposé aux clients. Ceux qui ont connu la ville grouillante de touristes en parlent avec un grand regret. Avec ses six véhicules, l'agence Tahat assure des randonnées dans un rayon de 100 km dont un détour par le célèbre sommet de l'Assekrem.
Au début des années 2000, les touristes revenaient progressivement mais tout est tombé à l'eau après l'enlèvement des touristes allemands en mars 2003. Quelques années plus tard, à bord de vols charters, les agences ont recommencé à revivre et espérer. Le récent enlèvement d'Arlit au nord du Niger a cassé cette dynamique. Une jeune touriste française rencontrée à bord du vol Alger Tam,
grande amoureuse du désert nous disait que peu d'agences en Europe proposent la destination Algérie.
Elles attendent de voir évoluer la situation. «J'ai connu un Algérien qui possède une agence en Allemagne et qui ne voulait travailler qu'avec l'Algérie et la Libye mais les récents événements l'ont obligé à revoir ses plans», nous dit le responsable de l'agence Taharist. Certes, pour la Sebiba de Djanet, une trentaine de touristes étrangers sont venus mais depuis novembre où un vol charter en provenance de Francfort a été enregistré, aucun appareil n'a débarqué sur l'aéroport de la ville. Les horaires impossibles du transport aérien dont nous reparlerons sont aussi à l'origine de cette défection. Toutefois, depuis une note de la direction du tourisme en date du 14
septembre 2010, les craintes des autorités apparaissent. On cherche à prévenir tout acte de nature à nuire davantage à l'image du pays.
Dans une conjoncture aussi déprimante, pourra-t-on compter sur la clientèle nationale ?
Rien n'est moins évident. Il faut entre le billet d'avion, les frais et la location 8000 DA jour pour le circuit et la restauration, on peut estimer un réveillon à Tam en moyenne à 150 000 DA. Certes, la situation est morose mais l'Algérie qui fut désertée pendant plus de dix ans par les touristes; peut redevenir une destination. La beauté de la région et l'originalité de la culture de ses habitants demeurent inaltérables. Les autorités ont raison de ne pas prendre de risques inutiles, au coût politique élevé dans une région où les touristes sont devenus une monnaie d'échange.


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