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Un rock « singulier »
Portrait d'un duo d'artistes libanais
Publié dans Horizons le 02 - 09 - 2015


Tout a commencé, comme c'est souvent le cas, par une passion. Celle de la musique en l'occurrence, que Fouad et Toni Yammine exerçaient en tandem, à la guitare, en écrivant et composant des chansons et en les faisant « tourner » entre amis. L'idée de fonder un groupe viendra plus tard, lorsque les frères auront créé une boîte de production, Banadoura. Un nom singulier et insolite qui colle bien, il faut le dire, aux allures des membres du groupe au look un brin farfelu. On est rockeur ou on ne l'est pas... C'est en 2006, touché par les événements qui bouleversent le pays, que Meen signe sa première chanson Kamlo el-harb (Poursuivez la guerre) écrite, enregistrée et distribuée en un seul jour. « Continuez à vous battre, laissez les enfants mourir... », somme le chanteur. Des paroles ironiques, mais dures, visant à secouer les auditeurs et à pointer du doigt les horreurs de la guerre.Ce rock nouveau, humoristique et singulier, les pose sur les premières marches de la notoriété. Premier concert en novembre 2006. Meen reçoit, le soir même, une sollicitation à un autre événement. Un peu pus tard, l'artiste Zeina Daccache leur demande d'écrire une chanson pour le marathon de Beyrouth et de l'interpréter sur la ligne d'arrivée. Naît alors Yalla nerkod.Même si les membres du groupe reconnaissent que le rock libanais ne pourra jamais attendre les sommets des charts accaparés par la pop arabe, ils n'en démordent pas. Leurs fans seront toujours au rendez-vous, et ils sont nombreux, répètent-ils comme un mantra. « Nous faisons ce que nous voulons et aimons faire sans nous soucier du reste. Nous vivons pleinement la passion de la musique à Meen. » Le rock de Meen est typiquement couleur locale, car les paroles des chansons sont en bon vieux libanais. Un libanais de conversation qui mélange les langues, qui laisse se faufiler un mot de français par-ci, un mot d'anglais par-là. Un rock façon « hi, kifak, ça va ? ». Pas besoin de chanter en arabe littéraire ou en anglais pour franchir les frontières libanaises, clament-ils. Pas besoin, non plus, d'« anoblissement » pour atteindre le public : un langage simple et spontané fait merveille. « Pas d'attitude crâneuse, mais de l'authentique. L'essentiel, c'est de conserver l'esprit du groupe », confirme Toni Yammine. C'est avec sa sincérité que Meen aspire à gagner d'autres pays, à les rendre curieux de la culture libanaise. A leur faire apprivoiser des titres comme Wa'fé maa el-eelène (Une page de publicité), une succession de jingles publicitaires des années 80 qui fait bondir les dance floors beyrouthins par son côté délicieusement suranné, kitsch et nostalgique. Ou par la compilation Banadoura qui rassemble, elle, un pot-pourri de chansons sorties entre1985 et 2005. « Par des artistes libanais qui méritent d'être mis en lumière ».

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