Au cœur d'une vive polémique en Espagne, le défenseur du FC Barcelone, Gerard Piqué, a assumé son anti-madridisme jeudi dernier en conférence de presse. Sous le feu des critiques en Espagne pour ses multiples provocations à l'égard du Real Madrid et son soutien affiché en faveur de l'indépendance de la Catalogne, le défenseur du FC Barcelone passait sur le grill jeudi en conférence de presse. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le compagnon de Shakira ne s'est pas démonté. Malgré les sifflets qui ont accompagné sa dernière sortie avec le maillot de l'équipe nationale samedi dernier contre la Slovaquie (2-0), malgré les remontrances de Sergio Ramos, son coéquipier au sein de la Roja, Piqué est resté fidèle à ses convictions. Droit dans ses bottes. « Ceux que je dérange vont devoir faire avec car je ne changerai pas », a planté le défenseur de 28 ans. « Si le public me siffle en raison de la thématique Catalogne-Espagne, il n'a pas raison car je donne toujours le maximum lorsque je porte le maillot de la sélection, a expliqué le joueur aux 71 capes internationales. Et s'ils me sifflent pour la rivalité Barça-Real Madrid, je n'ai rien fait de mal, cette rivalité a toujours existé. J'aime le Barça par-dessus tout et je souhaite toujours que le Real perde. C'est comme ça. » « Je ne me repens de rien de ce que j'ai fait, je referai la même chose mille fois », a martelé celui qui, en mai dernier, avait célébré le sacre du Barça en Ligue des champions en chambrant le rival madrilène. « Ma relation avec les joueurs du Real Madrid est fantastique », a tenu à rassurer Piqué, tout en qualifiant les sifflets du Stade Santiago Bernabeu à son encontre de « symphonie ». « Je suis un homme heureux, a-t-il enfin dédramatisé. Hier (mercredi), je suis allé cueillir des champignons, j'en ai trouvé trois. »