Sept partis de la majorité présidentielle (mouvement social pour le renouveau, alliance pour le renouveau du Congo, Parti démocrate-chrétien, Avenir du Congo, Union nationale des fédéralistes du Congo, Union nationale des démocrates fédéralistes et Alliance des démocrates pour le progrès) ont dénoncé la « stratégie suicidaire » suivie par le pouvoir en entretenant la « confusion » sur la « tenue des prochaines élections » et plaident pour l'organisation des élections dans le délai constitutionnel qui aboutissent à l'alternance politique en République démocratique du Congo. Dans une lettre adressée lundi 14 septembre au président, Joseph Kabila, ils dénoncent les « intentions inavouées de ne pas respecter la Constitution, de décrédibiliser et de désacraliser les institutions sur lesquelles repose tout régime démocratique ». Concernant les élections, dont un nouveau cycle devait s'ouvrir en octobre par l'élection des députés provinciaux, selon le calendrier publié par la Ceni en février 2012, mais qui risque de ne plus se tenir au regard du récent arrêt de la Cour constitutionnelle, le G7 prévient que le dialogue politique envisagé par le président Kabila, dont le second mandat s'achève en décembre 2016, « sera voué à l'échec s'il n'est pas assis sur une volonté ferme de tous d'affirmer l'intangibilité de notre constitution. »