La 9e réunion du comité bilatéral algéro-tunisien, chargé du suivi et de l'évaluation de la coopération industrielle, se tient aujourd'hui à la résidence Djenane El Mithaq. Elle aura notamment à identifier des secteurs qui pourraient constituer des domaines d'investissement pour les opérateurs des deux pays. Cette rencontre, qui sera coprésidée par le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, et le ministre tunisien de l'Industrie, de l'Energie et des Mines, Zakaria Hamad, sera axée sur le renforcement des relations économiques bilatérales dans l'industrie et les mines. Précédée par des réunions au niveau des experts, celle du comité bilatéral vise, selon le ministère de l'Industrie et des Mines, à asseoir un partenariat « stratégique exceptionnel et bénéfique », compte tenu de la « ferme volonté politique qui anime les deux gouvernements ». Les réunions des experts se sont penchées sur l'évaluation des actions de coopération réalisées entre les deux pays et l'examen des perspectives de promotion des relations de partenariat et des échanges entre les institutions en charge du développement industriel dans les deux pays. Bouchouareb, qui recevait le ministre tunisien à son arrivée à Alger, a déclaré que la réunion du comité bilatéral sera l'occasion pour les deux parties de « dépasser le stade des liens commerciaux entre les deux pays et d'identifier des secteurs d'investissement en faveur des opérateurs des deux pays, fondés sur des partenariats gagnant-gagnant ». Elle permettra, a-t-il soutenu, de préparer la tenue du comité mixte algéro-tunisien prévu les 25 et 26 octobre à Alger et qui sera coprésidé par les Premiers ministres des deux pays. Pour sa part, Hamad a indiqué que la coopération entre l'Algérie et la Tunisie « ne devrait pas se limiter au volet technique, elle doit être élevée au rang de partenariat économique gagnant-gagnant », citant notamment les domaines des normes, les parcs industriels et la propriété industrielle. Il a émis, en outre, le souhait de voir le produit algérien trouver sa place en Tunisie, évoquant, dans ce sens, la reconnaissance mutuelle et la certification des produits afin de fluidifier les échanges commerciaux entre les deux pays.