Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, l'a déclaré à la conférence sur la facilitation de l'entrée en vigueur du TICEN. Il s'est s'est félicité des récentes ratifications par l'Angola, la République du Congo et la République de Niué, portant ainsi le nombre des Etats ayant ratifié le traité à 164 parmi les 183 Etats signataires. Selon le chef de la diplomatie algérienne, cette ratification, qui conforte davantage l'universalité du traité, dénote l'intérêt particulier qu'accorde l'Afrique aux questions de désarmement et de non-prolifération en général et au TICEN en particulier. Concernant les travaux de cette conférence, Lamamra a indiqué qu'elle symbolise l'attachement sans faille de la communauté internationale à l'entrée en vigueur du TICEN qui constitue un jalon important pour le processus de désarmement et de non-prolifération nucléaire et un élément clef pour la promotion de la paix et de la sécurité internationales. « Elle constitue une opportunité pour intensifier les efforts visant l'accélération de l'entrée en vigueur du traité. Il s'agit d'une priorité convenue par la communauté internationale depuis la conférence d'examen du TNP de 2 000 que l'Algérie a eu le privilège de présider », a-t-il précisé. « L'Algérie, a-t-il poursuivi, à l'instar d'autres pays de l'Afrique, plaide en faveur du renforcement de la coopération technique entre la Commission préparatoire de l'OTICE (Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires) et le traité de Pélindaba d'un côté, et entre la Commission préparatoire et les pays africains de l'autre côté, afin de leur permettre de contribuer et de tirer pleinement profit du régime de vérification. » Il a relevé que l'entrée en vigueur du TICEN ne représente pas seulement un pas significatif vers et la sécurité internationale, mais elle apportera une valeur ajoutée significative dans divers domaines scientifique et civil. Lamamra a, à l'occasion, fait savoir que l'Algérie continue à subir les conséquences humanitaires et environnementales des essais nucléaires effectués sur son territoire. Il a affirmé qu'au niveau régional, l'engagement de l'Algérie pour la cause du désarmement et de la non-prolifération nucléaires demeure indéfectible, rappelant qu'elle restait fermement attachée à l'objectif de mise en place d'une zone exempte d'armes nucléaires au Moyen-Orient. « L'année prochaine, la communauté internationale célèbrera le 20e anniversaire de cet important instrument de désarmement et de non-prolifération. Il est donc de notre devoir de soutenir toutes les initiatives susceptibles de donner au traité une existence formelle et effective », a souligné le ministre.