L'expérience algérienne, en matière de dialogue et de tripartisme, est saluée par Guy Ryder, directeur général du Bureau international du travail (BIT). Ce dernier a relevé « l'importance du dialogue social et du pacte signé entre les opérateurs. » « La signature du pacte reflète votre engagement pour des politiques économique et sociale cohérentes, et une croissance équilibrée et inclusive. Cette tripartite est une preuve de plus de cet engagement », a-t-il indiqué dans son discours. Pour lui, les trois parties recherchent, à travers ce dialogue, « des solutions équilibrées aux défis économiques et sociaux, des solutions aux conflits, des voies pour faire avancer le progrès social et la productivité économique, car la stabilité et la paix sociale favorisent la croissance et le développement. » Le DG du BIT a suggéré trois pistes de réflexion, à savoir la nécessité de placer l'emploi décent au cœur de la croissance, le rôle des entreprises dans la création d'emplois et le soutien du système multilatéral à des initiatives nationales telles que le vote dans un esprit de solidarité et d'équité. Pour lui, « le dialogue constitue les principaux outils pour trouver des solutions durables et équilibrées aux défis posés à tous les pays et assurer une gouvernance participative des affaires publiques. »