Le colonel Amar Benaouda, membre du groupe historique des 22, a mis en relief, hier, à El Tarf, « l'importance des longs-métrages consacrés à l'histoire de la lutte du peuple algérien pour le recouvrement de son indépendance ». Intervenant à l'occasion d'une conférence sur « la Révolution algérienne à travers le 7e art », organisée à l'université Chadli-Bendjedid, le colonel Benaouda a souligné que la période 1830-1954, avec les différents soulèvements populaires qui ont précédé le déclenchement de la lutte armée, était « riche en événements et faits historiques qui constituent une source inépuisable pour la réalisation de véritables chefs-d'œuvre ». S'adressant à une nombreuse assistance constituée d'étudiants, de chercheurs, d'enseignants et de moudjahidine, il a aussi tenu à rendre hommage à l'ancien président de la République, le défunt Chadli Bendjedid dont « le parcours militant et les qualités d'homme ne sont plus à démontrer ». Un vibrant hommage a été rendu, à l'occasion de cette conférence, au colonel Amar Benaouda ainsi qu'à deux artistes, en l'occurrence le défunt cinéaste Amar Laskri (1942-2015), à titre posthume, et au comédien Layachi Hadjadj, auteur de la fameuse réplique « Haou aâlikoum men Guelma » au cours du film »Patrouille à l'Est » d'Amar Laskri (1971). Des communications liées au thème de cette rencontre, organisée par la direction des moudjahidine en collaboration avec le musée du moudjahid, dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution, ont été présentées par des universitaires d'Annaba et d'El Tarf.