Jeudi dernier, au Conseil de la nation, à une question orale du sénateur Messaoud Bouderadji, relative à la prise en charge des pèlerins, Mohamed Aïssa a affirmé qu'un plan d'action s'étalant jusqu'en 2019 prévoit l'encadrement des hadji et une révision à la baisse de la somme versée pour se rendre aux lieux saints de l'Islam. « Ce plan, a-t-il ajouté, sera soumis à un conseil interministériel. Outre l'encadrement, il contient plusieurs mesures telles que la réservation de résidences à proximité des lieux saints. Le transport et la mission sanitaire seront renforcés », a-t-il souligné. Il a fait savoir, par ailleurs que les doléances des hadji vont être étudiées avec un groupe d'experts de la Malaisie pour faire du pèlerinage « un hadj sans problèmes ». A une question du sénateur Mohamed Bentebba relative aux imams qui n'ont pas adopté le rite malékite, le ministre des Affaires religieuses a souligné que l'Etat a pris toutes les dispositions nécessaires pour préserver la référence du rite malékite et d'éviter tout dérapage qui menacerait la stabilité sécuritaire et idéologique du pays. Le sénateur Djamel Saïd a posé une question sur le quota des hadji. Le ministre a répondu que l'Algérie a vu le sien réduit de 20%. « En 2016, ce nombre peut être revu à la hausse. Entre temps, une instruction ministérielle a interdit aux hadjis de refaire le pèlerinage avant 5 ans. »