Le DGSN soulignera « l'importance qu'accorde l'Algérie à Afripol qui permettra de renforcer la coopération policière dans le cadre d'une alliance stratégique contre le terrorisme et le crime organisé ». Pour le DGSN, Afripol constitue « une plateforme de coopération à même de favoriser le renforcement de la coopération policière régionale et internationale dans le cadre de l'alliance stratégique contre le terrorisme et le crime organisé ». Selon la cellule de communication de cette institution, le DGSN va exposer cette démarche visant à renforcer les mécanismes de coopération sécuritaire en Afrique. A l'occasion, il présentera l'expérience de la police algérienne notamment dans la lutte antiterroriste et le crime organisé. Selon un communiqué d'Interpol, « les débats porteront sur les défis transfrontaliers les plus préoccupants pour la police, comme la lutte antiterroriste et les combattants terroristes étrangers, les organisations criminelles se livrant au trafic de drogue et de migrants, ainsi que les différentes formes de cybercriminalité ». Dans ces domaines, l'Algérie a engagé des initiatives en matière de coopération en collaboration avec les dispositifs de police des pays africains dans des spécialités professionnelles, opérationnelles et juridiques. Le patron de la police plaidera pour une approche africaine unifiée afin de relever les défis et trouver des solutions aux crimes auxquels font face les pays africains, à l'instar de la lutte antiterroriste, le trafic de drogue, le blanchiment d'argent, la corruption et de la cybercriminalité. L'assemblée générale d'Interpol est composée de délégués désignés par les gouvernements des pays membres. En tant qu'organe suprême d'Interpol, elle se réunit une fois par an et décide des questions touchant à la politique générale, aux ressources nécessaires à la coopération internationale, aux méthodes de travail et aux finances.