La session ministérielle précédant le sommet mondial sur le climat (COP21) a franchi une étape « importante », mais la tâche « reste considérable », a indiqué, hier, à Paris, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. A l'issue des travaux, auxquels a pris part le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelouahab Nouri, Fabius a affirmé, dans une conférence de presse, que les négociations sur le climat ont fait des « avancées », mais il faudra rester « mobilisés car la tâche qui reste est considérable ». Le futur président de la COP21 a indiqué que sur cinq points, des avancées « ont été constatées », principalement sur une révision régulière et à la hausse des engagements des Etats pour limiter le réchauffement planétaire. A ce jour, 156 Etats ont transmis leurs contributions prévues déterminées au niveau national au secrétariat de la Convention, un nombre qui représente 90% des émissions mondiales des gaz à effet de serre. Laurent Fabius a souligné que ce qu'il a retenu de cette session ministérielle, « c'est la confirmation d'une volonté partagée de parvenir à un accord universel en décembre à Paris », ajoutant qu'un accord « ambitieux est à notre portée ». En ce qui concerne le volet du financement des politiques climatiques des pays du Sud par les pays du Nord, la responsable climat de l'ONU, Christiana Figueres, présente à la conférence de presse, a fait part de la volonté des ministres présents à cette pré-COP21 à travailler pour « arriver à un accord ». Lors de son intervention, dimanche dernier, Abdelouahab Nouri avait affirmé que l'Algérie était « déterminée » à apporter sa contribution pour parvenir à un accord.