Une visite guidée a été organisée à cette structure policière au profit des médias. « Cette visite vise à mettre en exergue le rôle de l'INPC dans la formation et le recours aux techniques modernes. La formation spécialisée constitue aujourd'hui l'un des piliers de la stratégie de formation du commandement de la police », a déclaré le chargé de la presse écrite, le commissaire de police Nabil Benabdallah. L'Institut, qui a ouvert ses portes en 1999, a pour mission la formation continue spécialisée des officiers des différentes directions de la police ainsi que la formation des inspecteurs de police pour acquérir la qualité d'agent de police judiciaire et la formation de techniciens de scène de crime. « La spécialisation vise le renforcement des connaissances des enquêteurs dans la lutte contre la criminalité organisée, notamment le terrorisme, le narcotrafic, la cybercriminalité », a expliqué le directeur de l'INCP. Les officiers de la direction de la police judiciaire viennent en tête du personnel de la police bénéficiant des actions de formation, notamment dans le code pénal, les droits de l'homme et la délinquance financière. Des actions de formation sont également organisées au profit des Douanes, de la protection civile, des ONG notamment sur le tourisme, la culture, l'environnement. Dans l'une des salles, un cours sur l'enlèvement et la séquestration de mineurs a été dispensé. « On préconise l'anticipation. On est en avance dans la maîtrise de certains phénomènes mais on procède quotidiennement à la mise à jour des programmes en fonction des nouvelles donnes aux niveaux national, régional et international », souligne le directeur de l'INPC. Plus de 1.200 cadres formés dans la lutte contre la cybercriminalité et le crime organisé La police algérienne qui a acquis une grande expérience dans la lutte antiterroriste, le maintien de l'ordre (gestion des foules) et la gestion des ressources humaines est très sollicitée. L'INPC a formé 152 éléments des polices tunisienne, béninoise, libyenne, ougandaise, soudanaise, nigérienne, kenyane et palestinienne, a précisé le commissaire divisionnaire Chraitia. Par ailleurs, 1.299 cadres algériens ont été formés dans le cadre de la coopération internationale par des experts des Etats-Unis sur la lutte contre le narcotrafic, la falsification des documents et la sécurité des frontières, de France, d'Iran sur la lutte contre la cybercriminalité et les crimes liés aux technologies de l'information et de la communication et par des experts d'Espagne. « Il s'agit de former des formateurs dans des spécialités déterminées par le haut commandement de la police », a précisé le commissaire principal Sid-Ali Riahi.