Dans son discours d'ouverture des travaux de la réunion des chefs de police et contrôleurs africains, à Alger, le ministre de l'Intérieur a rappelé que « les pays africains sont confrontés aujourd'hui à des défis et des menaces sécuritaires en raison de l'alliance entre les groupes criminels spécialisés dans le terrorisme, le narcotrafic, le trafic d'armes, le blanchiment d'argent et la cybercriminalité ». Ces formes de criminalité constituent « une menace réelle sur la sécurité et la stabilité de l'Afrique », a-t-il averti. Nouredine Bedoui a mis l'accent notamment sur « la recrudescence des actes terroristes dans plusieurs pays commis par différentes organisations qui visent à étendre ces actions au-delà des frontières, ce qui constitue une menace directe pour la sécurité du continent et entrave son développement socio-économique ». Pour le ministre de l'Intérieur, la situation actuelle « sensible et compliquée », est une « occasion pour l'établissement des règles de coopération sécuritaire et opérationnelle efficaces et l'instauration de la coordination opérationnelle entre les institutions policières d'une façon plus profonde ». De ce fait, il a mis l'accent sur la nécessité d'une coopération, en ce sens que le terrorisme constitue une menace internationale. Le ministre de l'Intérieur a saisi l'occasion pour souligner « la détermination de l'Algérie à poursuivre son soutien au mécanisme de coopération policière africaine Afripol et sa volonté d'œuvrer avec les autres partenaires à la promotion de ce mécanisme et au renforcement de la coopération entre les pays du continent en matière de lutte contre le crime organisé transnational ». L'Algérie, qui accorde un grand intérêt au renforcement de la coopération sécuritaire, « met à profit notamment son expérience et ses capacités en la matière à travers le soutien et les moyens matériels et organisationnels que nous apportons qui sont à même d'assurer la bonne marche de ce mécanisme », a-t-il assuré.