Comme à l'accoutumée, à la veille du Mawlid Ennabaoui, les prix dans la plupart des marchés de la capitale ont connu une hausse. Les prix des viandes rouges et blanches et des fruits et légumes ont subitement augmenté. Dans la journée d'hier, cette hausse était visible dans les marchés de la Basse-Casbah. Au marché couvert de la rue Bouzrina et celui d'Amar El-Kama, certains produits ont connu une hausse oscillant entre 25 et 30 DA. Au rayon des légumes, la pomme de terre s'affiche à 65 DA le kg. La courgette, le navet et la carotte, sont proposés à 70 DA le kg contre 45 DA il y a quelques jours seulement. Le poivron vert frôle les 180 DA alors que le haricot vert est à 150 DA le kilogramme. L'oignon est cédé à 65 DA contre 50 DA il y a quelques jours. Le prix de la laitue a dépassé le seuil habituel. Proposé il y a peu à 55 DA, il a doublé pour atteindre les 110 DA. De même pour la tomate qui est passée de 35 DA à 55 DA le kilogramme en l'espace de quelques jours. Même constat pour les fruits. L'orange de premier choix est à 220 DA alors que celle dite Thomson est vendue à 130 DA. Les consommateurs s'interrogent quant aux causes de cette hausse. « C'est la faute aux mandataires et autres spéculateurs », rétorquent les vendeurs. « La demande dépasse l'offre », diront d'autres, sans trop donner de détail. Même constat chez les bouchers et les marchands de volaille. Le poulet est cédé à 450 DA le kg. Quant aux viandes rouges, elles sont pratiquement inabordables. Leur prix oscille entre 950 et 1200 DA le kg pour l'ovin et 110 DA le kg pour le bovin. Malgré cette flambée des prix, les ménagères n'hésitent pas à accomplir leurs courses pour fêter l'événement de la naissance du Prophète Mohamed (QSSSL).