à l'entrée de Tizit, une banderole a été déployée et sur laquelle on peut lire : « Il nous a laissés, mais il a laissé », en hommage à l'enfant du village. L'enterrement, qui s'est déroulé en présence des autorités locales, à leur tête le wali, d'élus et de nombreux chanteurs, entre autres Lounis Aït-Menguellet, Ali Meziane, Zayen, Amour Abdennour, Yasmina et des milliers de citoyens, a été l'occasion pour Mihoubi de rappeler le parcours militant du défunt pour la cause nationale durant la guerre de Libération, par un soutien direct depuis l'exil, par son travail politique et à travers son art. « Da Rabah est l'un des grand artistes nationalistes qui nous a appris la patience, le sens du sacrifice, le nationalisme et la sincérité. Il est une icône de l'art algérien authentique », a observé Mihoubi. Le ministre a rappelé que le défunt « a consacré les 65 ans de sa carrière à chanter l'Algérie et l'amour de la patrie », rappelant qu'il a également abordé d'autres thèmes dont l'identité, l'exil et l'amour. Il a observé que Taleb Rabah appartient à la grande famille artistique qui a enfanté, entre autre, Lounis Aït-Menguellet, Idir, Matoub Lounès, Cheïkh El Hasnaoui, Chérif Kheddam, Slimane Azem et Akli Yahiatène, des icônes de la chanson algérienne aimées et adulées par le peuple pour leur sincérité. Mihoubi, qui a rappelé le grand héritage artistique légué par Taleb Rabah, a souligné que cette œuvre doit être préservée et sauvegardée ainsi que son nom qui sera dédié à un édifice culturel.