La classe politique française et des responsables religieux musulmans ont condamné, hier, le saccage d'une salle de prière musulmane près d'Ajaccio, en Corse, où des exemplaires du Coran ont été brûlés et des slogans xénophobes scandés. Le Premier ministre français Manuel Valls avait qualifié « d'inacceptables » ces violences, alors que le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait évoqué des « exactions intolérables aux relents de racisme et de xénophobie ». L'Observatoire national contre l'islamophobie relevant du Conseil français du culte musulman a « fermement condamné le saccage du lieu de culte musulman ». « Nous sommes absolument consternés et attristés », a réagi le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur.