Un préavis de grève a été déposé, hier, au niveau du groupe Sonelgaz par la Fédération nationale des travailleurs des industries électriques et gazières (FNTIEG). Si la plateforme de revendications n'est pas satisfaite, une grève de trois jours sera déclenchée le 10 janvier sur l'ensemble du territoire. Cette décision a été prise, hier, au siège de l'UGTA, lors d'une réunion avec le SG de la FNTIEG, Achour Telli, et les membres des différentes filiales de la Sonelgaz. Dans une déclaration lue à l'assistance, il est précisé que le ministère de l'Energie a décidé unilatéralement d'annuler l'accord collectif de rang supérieur. Selon Achour Telli, cet accord, conforme à la loi, a été validé par le conseil d'administration et enregistré au niveau de l'inspection du travail. D'autres revendications ont été soulevées telles que les 8.000 travailleurs licenciés qui occupaient des postes qui ne correspondent pas à leur qualification. Achour Telli a également indiqué que des travailleurs ayant comptabilisé quarante années de service, ne sont pas gratifiés lors de leur départ à la retraite par la remise d'un tableau d'honneur. « Ils sont environ deux cents travaillant dans 40 filiales.?Il aurait été judicieux de leur octroyer une prime représentant douze fois le SMIG », a-t-il souligné. « Devant la pression des travailleurs qui attendent leur régularisation depuis presque 3 mois et le mutisme du ministre de l'Energie, la seule solution qui reste est de déclencher une grève », a soutenu Telli. Une grève décidée à l'unanimité sous réserve que le ministère respecte ses engagements envers la corporation et que la direction générale de la Sonelgaz consent au dialogue.