Le SG du ministère de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed, a annoncé, hier, sur les ondes de la radio nationale, que 135.000 enseignants des cycles primaire, moyen et secondaire seront promus aux grades d'enseignant principal et d'enseignant formateur d'ici trois ans, à raison de 45.000 chaque année. Il a précisé qu'il s'agit d'une promotion interne qui s'inscrit dans le cadre d'une opération qui s'étalera jusqu'au mois de juin 2017. Ainsi, les enseignants ont bénéficié d'une promotion par la transformation automatique de poste. Belabed a fait savoir que le concours sera organisé sur épreuve vers la fin de mois de février ou au début du mois de mars. « Le ministère veut aller vers la qualité dans les recrutements afin d'éviter l'arbitraire et assoir la naturalité absolue de l'administration », a-t-il souligné. Les contractuels ne seront pas concernés par ce concours. Il a annoncé, par ailleurs, 'élaboration prochaine d'une cartographie portant organisation pédagogique qui va définir les besoins budgétaires pour l‘exercice 2016 concernant l'organisation des concours externes. Belabed annonce, d'autre part, que 28.000 fonctionnaires, dont 19.000 enseignants, ont déjà été recrutés en 2015. Evoquant le départ à la retraite anticipée, il a estimé leur nombre entre 2.000 et 4.000 chaque année, soutenant que cela est une tendance nationale qui n'est pas propre au secteur. Toutefois, il a souligné que le ministre est en train de convaincre les enseignants de rester à leurs postes. Concernant le paiement des rappels des 80.000 fonctionnaires de l'Education concernés par cette mesure, Belabed a fait savoir qu'il a été versé jusque-là une totalité de 10 mois. « Il y a des fonctionnaires qui ont déjà perçu le rappel et les autres le percevront dans quelques jours », a-t-il souligné. Par ailleurs, il a affirmé que des actions sont entreprises par le ministère pour récupérer les logements de fonction indument occupés par d'anciens fonctionnaires de l'éducation. Il a précisé que la tutelle n'a jamais appelé à chasser ceux qui ne possèdent pas de logement. « Nous sommes en train de gérer cette affaire avec prudence. Ne sont concernés par cette mesure que ceux disposant déjà d'un lieu de résidence », a-t-il indiqué.