Au-delà des effets que peut engendrer la monnaie virtuelle, les spécialistes s'intéressent surtout à ce système informatique qui met à contribution une multitude d'algorithmes pour trouver la solution informatique idoine pour la création des bitcoins. Il s'agit de la blockchain, le grand livre comptable crypté et unifié, qui valide et mémorise chaque transaction, à l'échelle mondiale, écrit lemonde.fr qui ajoute qu'elle « est gérée et stockée collectivement, en temps réel, par l'ensemble de ses utilisateurs, ce qui élimine les risques de fraude et d'erreurs ». A la différence d'une base de données classique, elle n'est pas modifiable a posteriori. Hormis son usage monétaire, « une blockchain peut servir à créer, authentifier, stocker et publier n'importe quel type de transaction, par exemple des achats d'actions ou des contrats d'assurance malins capables d'ouvrir automatiquement un dossier en cas de sinistre », soutient lemonde.fr pour argumenter l'intérêt des milieux financiers pour cette « révolution numérique ».