4.800 agents des DRPI sont sur le terrain depuis hier pour participer à des exercices de simulation d'un grand séisme. Selon le directeur de l'Organisation et de la coordination des secours auprès de la DGPC, le colonel Mohamed Khellaf, ces manœuvres se dérouleront jusqu'au 10 janvier. « 1.500 éléments participent à chaque manœuvre régionale ainsi que les DRPI de l'Unité nationale d'instruction de Dar El Beïda et les trois équipes cynophiles d'Alger, Mostaganem et Constantine », a précisé le DOCS dans une déclaration à Horizons. L'officier supérieur a souligné que l'objectif principal est de maintenir les acquis de la manœuvre nationale Seismex, la première du genre, organisée en mai dernier à Boughezoul, qui a regroupé près de 10.000 éléments. « Il y a plusieurs aspects dans ces manœuvres, dont l'aspect sécuritaire lié au respect de conduite et de la sécurité, l'installation des campements, et la logistique. Il s'agit aussi tester la réaction de nos unités face aux grandes catastrophes, la chaîne de commandement ainsi que la maîtrise des nouveaux équipements et des moyens de communication. Nous visons à travers ces exercices à maintenir en permanence l'état de pré-alerte des DRPI en prévision de toute catastrophe », a-t-il expliqué. Ces exercices portent sur la simulation d'un tremblement de terre et ses effets collatéraux, notamment la rupture des canalisations d'eau. Y aura-t-il une manœuvre nationale cette année ? « Nous envisageons l'organisation d'une grande manœuvre nationale d'ici à la fin de l'année en cours ou le début de l'année 2017 qui regroupera tous les acteurs et les secteurs, conformément aux nouvelles règles régissant le plan Orsec qui sera publié cette année », a-t-il souligné, rappelant que de par sa situation géographique et les aléas auxquels elle est soumise, l'Algérie est exposée à des risques naturels importants qui nécessitent une gestion de crise adéquate. En outre, la DGPC a souligné, hier, dans un communiqué de presse, que ces manœuvres régionales visent essentiellement à tester le degré d'intégration des moyens de renfort dans le dispositif de secours de la wilaya sinistrée, leur interopérabilité ainsi que l'efficience de cet apport dans la prise en charge de la catastrophe. « Sauver des vies est une priorité majeure dans le dispositif de secours. C'est dans cette optique que des postes médicaux avancés ont été intégrés dans les DRPI », a-t-on expliqué.