Selon le directeur des opérations et de coordination des secours (DOCS) de la Protection civile, le colonel Mohamed Khellaf, un débriefing a été tenu juste après l'exercice de simulation qui s'est déroulé dans la wilaya de Médéa. « La manœuvre a été une réussite à la lumière de certains indicateurs. Premièrement et essentiellement, on n'a enregistré aucun blessé tout au long de l'exercice. Aucun dégât ni accident n'ont été constatés, et c'est une réussite sur le plan organisationnel parce que déplacer plus de 6.000 hommes de 44 wilayas n'est pas du tout facile », a souligné le DOCS dans une déclaration à Horizons. L'autre point positif est la maîtrise des techniques lors des différents exercices réels. « On a constaté l'engagement et la discipline des sapeurs-pompiers mobilisés pour cet un exercice qui a été préparé depuis près d'une année. Les participants et les encadreurs ont travaillé d'arrache-pied pour réussir cet examen, le premier dans les annales de la Protection civile », a tenu à préciser le DOCS, directeur de Seismex. Parmi les objectifs de cette manœuvre, il s'agissait de tester la coordination entre les différents intervenants. « Selon les premières évaluations, on peut dire qu'on a pu atteindre cet objectif », précise l'officier supérieur. Ce dernier a tenu à mettre en exergue le soutien et l'apport des régiments de l'ANP qui ont participé à cet exercice à travers la mobilisation d'un poste médical avancé (PMA) et du matériel de génie civil qui sert au dégagement des pistes et de soutien. « Cette participation précieuse a démontré que notre armée dispose d'un matériel de secours performant. Son engagement prouve qu'elle est une vraie armée populaire présente au service de la population lors des catastrophes », a estimé le colonel Khellaf. L'exercice a été effectué en présence du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, accompagné du DGPC, le colonel Mustapha El Habiri. « Le ministre a félicité la Protection civile pour la qualité de l'encadrement. Notre objectif principal est d'améliorer le service public et d'être à la hauteur des aspirations du citoyen, notamment dans les secours. La DGPC est tout d'abord une institution citoyenne de proximité », a-t-il dit. Un exercice national de simulation d'une catastrophe avec d'autres intervenants de plusieurs secteurs n'est pas à écarter, selon le cadre de la Protection civile. « Cela a été signifié par le ministre de l'Intérieur », a-t-il précisé. Des « débriefings à froid » ont débuté, lundi dernier, avec les responsables des camps, des zones, des sites, des cellules mises en place et du poste de commandement principal et zonal. « On va aller au détail pour détecter les failles, les insuffisances et les anomalies et relever les points forts », indique le colonel. Un rapport final sera transmis au DGPC, de même que ceux élaborés par les observateurs étrangers qui ont assisté à la manœuvre.