L'atelier national sur « l'enquête et la poursuite d'affaires terroristes, en lien avec la menace de combattants terroristes étrangers », organisé par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et l'ambassade du Japon à Alger, a été ouvert hier. Ce projet, lancé avec l'ONUDC en novembre 2013, s'inscrit dans le cadre d'une nouvelle politique pour le renforcement de la législation relative à la sécurité et à la lutte contre le terrorisme. Depuis le lancement de ce projet, deux ateliers ont été organisés au profit d'experts et de responsables algériens. Animés par des experts et des responsables algériens avec la participation de spécialistes internationaux, les travaux du troisième et dernier atelier se tiennent à huis clos et s'étaleront sur trois jours. Mourad Adjabi, représentant du ministère des Affaires étrangères, a souligné l'importance de continuer les efforts consentis à l'échelle mondiale pour combattre la montée de la radicalisation et de l'extrémisme violent. Dans sa lutte contre le terrorisme, « l'Algérie a mis en œuvre une profonde et multidimensionnelle politique de déradicalisation qui s'avère plus que jamais indispensable », a affirmé Adjabi. Il ajoutera que le terrorisme continue de constituer une préoccupation pour l'Algérie et représente « un défi majeur à la paix et à la sécurité internationales ». Au plan international, des « réformes doivent être entreprises tant pour démocratiser les relations internationales au sein du Conseil de sécurité que pour réaliser le développement et l'égalité sans lesquels il serait vain de vouloir concrétiser la paix, la sécurité et la stabilité internationales », souligne Adjabi. De son côté, l'ambassadeur du Japon à Alger, Masaya Fujiwara, a souligné que « la sécurité nationale et régionale est une priorité partagée par l'Algérie et le Japon », assurant que son pays « continuera à travailler avec nos partenaires algériens pour atteindre notre objectif ». Dans cette perspective, « le gouvernement du Japon à décidé de financer le projet de renforcement du cadre juridique de lutte contre le terrorisme en Algérie avec le budget supplémentaire de l'année fiscale 2015 », a-t-il précisé. « Nous apprécions le rôle de l'Algérie en tant que pays exportateur de stabilité dans la région », a insisté le diplomate japonais. Depuis 2013, le Japon a mis en place une nouvelle politique étrangère axée sur la paix et la stabilité dans la région du Sahel, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient.