Les experts algériens et étrangers participant à un stage régional de formation consacré aux normes de qualité agricole ont insisté au terme de leurs travaux, mercredi dernier, sur l'importance d'un « effort collectif organisé » pour donner au produit agricole le label de qualité distinctif lié à l'origine. La représentante du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Naïma Bouras, a souligné, dans une déclaration à l'APS, qu'un « important et minutieux travail » doit être effectué par les acteurs locaux et les associations professionnelles pour confectionner et présenter le dossier d'un produit agricole du terroir en vue de son homologation par la commission nationale compétente. C'est le message, a-t-elle souligné, transmis aux producteurs et cadres des directions des services agricoles et des chambres d'agriculture venus de 15 wilayas de l'Est à cette rencontre organisée dans le cadre d'un projet de coopération avec l'Union européenne. Des wilayas ont commencé effectivement à élaborer des dossiers relatifs à leurs produits agricoles, a affirmé Mme Bouras qui a également noté que durant la rencontre, onze produits agricoles du terroir ont été proposés pour obtenir un label de qualité distinctif lié à l'origine, dont l'huile d'olive de Roknia (Guelma) exploitée depuis l'époque romaine. La même responsable a rappelé que trois produits agricoles pilotes ont bénéficié, dans le cadre ce projet de coopération avec l'UE, du dispositif de reconnaissance de la qualité, à savoir la variété de datte deglet nour d'Ouargla, la figue sèche de Béni Maouche (Bejaïa) et l'olive de table de Sig (Mascara).