Les négociations de paix sur la Syrie, censées commencer demain à Genève, pourraient démarrer mercredi ou jeudi prochains, a rapporté, vendredi dernier, l'agence de presse Interfax citant le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov. Ce retard dans les pourparlers entre l'opposition syrienne et le gouvernement de Bachar al-Assad est lié aux incertitudes concernant la composition de la délégation des opposants au gouvernement de Damas, a précisé Gatilov. Jeudi, Jessy Chahine, porte-parole de l'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a indiqué que les négociations de paix entre le gouvernement syrien et une partie de l'opposition seraient retardées de quelques jours. « Il est probable que la date du 25 soit décalée de quelques jours pour des raisons pratiques », a-t-il dit. La plus importante coalition de l'opposition a nommé, mercredi, comme négociateur en chef pour les pourparlers avec le gouvernement de Damas, Mohamed Allouche, membre du bureau politique du groupe armé rebelle Jaich al-Islam. Cette nomination a aussitôt été critiquée par les opposants de l'intérieur, alors que la Russie qualifie ce groupe de « terroriste ».