De nos envoyés spéciaux : Walid Souahi et Larbi Louafi Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a effectué, hier, une visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Djelfa. Le premier responsable du secteur a fait le tour des structures de santé de la wilaya et s'est entretenu avec les responsables locaux de la santé, des médecins et des patients.La première halte a eu lieu à l'établissement public de santé de proximité (EPSP) de Birine. Une structure d'une capacité d'accueil de soixante lits. Elle reçoit quotidiennement environ 150 malades, notamment dans le service des urgences. Mais la structure, mise partiellement en service, ne dispose d'aucun médecin spécialiste permanent. Trois spécialistes assurent des consultations une fois par semaine. Malgré la dotation de ce centre d'équipements modernes, les malades sont orientés vers d'autres hôpitaux ou les cabinets privés pour des consultations spécialisées. Pour pallier ce manque, Boudiaf a demandé aux médecins généralistes de s'inscrire à la formation initiée l'année dernière par le ministère pour parfaire leurs connaissances. A l'hôpital d'Aïn Ouessara, Abdelmalek Boudiaf a visité différents services où il a remercié le personnel de l'hôpital pour les efforts fournis. Afin de mettre fin à la pression sur les services spécialisés, Boudiaf a recommandé d'élaborer des programmes d'intervention dans les structures de santé de proximité qui sont équipées pour ce genre d'opérations. « Cela permettra également d'éviter aux citoyens de se déplacer sur de longues distances pour consulter un médecin spécialiste », a-t-il indiqué. A la polyclinique de la commune d'El Idrissia, Abdelmalek Boudiaf a inauguré un nouveau centre hospitalier et s'est dit satisfait de son état et de ses équipements. Ce n'est, cependant, pas l'avis des citoyens rencontrés devant le bloc pédiatrie. « J'ai dû vendre mon réfrigérateur pour pouvoir passer des scanners à ma petite fille. Cette structure est dotée de moyens modernes, mais il y a un manque de spécialistes », affirme un père de famille. Au service d'hémodialyse de la clinique de la ville, qui accueille un grand nombre de patients, les médecins regrettent le manque de médicaments.