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« Le manque de ressource humaine qualifiée constitue un sérieux problème » L'Agence allemande de coopération internationale à propos de ses projets en Algérie
Le gouvernement algérien a, en guise d'encouragement, mis une batterie de mesures de facilitation pour promouvoir l'économie verte. C'est ce qu'a indiqué, hier, le directeur de la conservation, de la diversité biologique, du littoral et des changements climatiques au ministère des Ressources en eau et de l'Environnement, Samir Grimes, lors de la réunion d'information organisée par l'Agence allemande de coopération internationale pour le développement (GIZ). Selon Grimes, ce créneau offre des opportunités d'autant qu'il est « générateur de richesse et d'emploi ». Et de rappeler que le gisement de déchets nécessite une forte ressource humaine pour être valorisé. Ainsi, l'Algérie a produit en 2014, 13,5 millions de tonnes de déchets. La qualification de la ressource humaine est également recommandée, a-t-il dit, d'où le recours à l'expertise de la GIZ. La coopération allemande dans le domaine environnemental est, selon l'ambassadeur d'Allemagne en Algérie, Götz Lingenthal, « importante ». La présence de la GIZ depuis 43 ans en Algérie dénote « la qualité de notre partenariat ». « Notre partenariat n'a pas connu d'interruption », a-t-il fait observer, soulignant que la dernière visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Berlin, a été une occasion pour confirmer notre ambition de renforcer la coopération. « L'Allemagne se considère comme étant un partenaire solide », a-t-il relevé, rappelant la volonté de son pays d'apporter « une contribution significative dans les domaines de la formation professionnelle, de la diversification de l'investissement, de la qualification de la ressource humaine et de la promotion de l'innovation ». Pour sa part, la présidente de la GIZ Algérie, Susanne Wahl, s'est dit satisfaite des résultats obtenus dans les programmes déjà lancés en Algérie. Cette coopération s'est traduite par des projets sur la gestion intégrée des déchets ménagers et assimilés, l'économie circulaire, l'amélioration de la gouvernance environnementale de la biodiversité, l'innovation et le développement de l'économie verte et la mise en place d'un plan national « climat ». Dans ce domaine, le chef de projet à GIZ, Ahmed Fekairi, a rappelé que dans les collectivités locales, le manque de ressource humaine qualifiée constitue « un sérieux problème ». N'empêche, une année après son lancement, ce programme a permis la réalisation d'une série de formations permettant l'intégration de la dimension climatique dans le processus de planification des entreprises, a souligné Grimes.