La directrice de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) de l'Organisation internationale pour la réforme pénale (PRI), Taghreed Jabr, a salué, jeudi dernier, les réformes engagées en Algérie notamment pour le développement. Le système pénitentiaire algérien enregistre un « saut qualitatif sur les plans juridique, organisationnel et institutionnel, ainsi qu'en matière de ressources humaines », a indiqué Mme Jabr lors de ces discussions avec le président de la commission des affaires juridiques, administratives et des droits de l'homme du Conseil de la nation, Lamine Cheriet. Les deux parties ont évoqué « les réformes engagées en Algérie en matière pénale et de développement du système carcéral depuis 2004, outre l'adoption de mécanismes modernes et la garantie d'une meilleure prise en charge des détenus, hommes et femmes », a précisé un communiqué du Conseil. Elles ont mis l'accent sur « le niveau et la qualité des relations entre l'organisation et son bureau régional, qui s'inscrivent dans le cadre d'un partenariat concrétisé par le soutien accordé par l'organisation à la stratégie et au programme de réforme pénale et aux réformes engagées en Algérie ». Le président de la commission des affaires juridiques, administratives et des droits de l'homme du Conseil de la nation a, pour sa part, affirmé que la dernière révision constitutionnelle en Algérie « consolide les droits et les libertés de l'individu et de la presse et renforce les mécanismes de protection des droits de l'homme », soulignant « l'existence d'une volonté politique d'opérer un changement dans le système carcéral algérien qui connaît une évolution positive ».