Les archives portant sur l'histoire de l'Algérie sont ouvertes aux chercheurs, historiens et aux étudiants, a affirmé, jeudi dernier, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni. « Les archives portant sur l'histoire commune des Algériens sont à la portée des chercheurs, des historiens et des étudiants qui peuvent se rendre au musée national du moudjahid et au centre national de recherches sur le mouvement national et la Révolution du 1er Novembre 1954 pour y effectuer leurs recherches », a affirmé le ministre lors du lancement de deux ateliers sur l'exploitation des témoignages vivants et le rôle des supports audiovisuels dans la préservation de la mémoire nationale. Selon le ministre, ces ateliers font suite aux instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, « dont le souci majeur est la sauvegarde de l'identité nationale ». « La recherche scientifique est importante dans la sauvegarde et la préservation de l'histoire en vue de bâtir un avenir basé sur la compréhension du passé et du présent », a précisé le ministre. Rappelant dans ce sens que la mission de son département est essentiellement de collecter les données et les témoignages sur l'histoire, il a annoncé que plus de 13.000 heures de témoignages vivants de moudjahidine sur la révolution du 1er Novembre 1954 ont été enregistrées. « Il faut se mettre à écrire l'histoire de notre pays étant donné que tous les moyens nécessaires sont disponibles. Il faut faire connaître l'histoire de notre pays à nos enfants dans les écoles », a-t-il souligné, suggérant qu'il est préférable aussi de réaliser des films et projeter des documentaires basés sur les témoignages réels et le vécu des moudjahidine pour transmettre au public les différentes étapes du déroulement de la guerre de libération nationale. Pour le ministre, tout cela permet de constituer de façon méthodique et étudiée les faits de l'histoire tout en favorisant les travaux basés sur les témoignages et avec des preuves. « Nous devons être fidèles aux sacrifices des martyrs de la guerre de libération nationale et des moudjahidine à travers le développement de notre pays dont l'indépendance a été recouvrée grâce aux sacrifices des hommes qu'il ne faut pas oublier », a précisé le ministre dans un message adressé à un parterre de collégiens venus assister à cette rencontre. Selon lui, les récits historiques, les films sur la guerre d'Algérie et les chants patriotiques doivent exister en version numérique et mis à la disposition de la génération montante qui favorise l'outil technologique.