Au moins 545 ressortissants de différentes nationalités africaines ont été acheminés, jeudi dernier, de Ouargla vers le centre d'accueil de Tamanrasset, en prévision de leur rapatriement vers leurs pays d'origine, a constaté un journaliste de l'APS. Ces ressortissants, issus du Niger, de la Gambie, du Sénégal, de la Guinée, du Tchad, de la Côte d'Ivoire et du Cameroun, dotés de ravitaillement de voyage, ont été acheminés à bord de douze bus, et de quatre camions pour le transport de leurs bagages. Diverses institutions ont été mobilisées pour superviser et encadrer cette opération, à savoir le Croissant-Rouge algérien, la Sûreté nationale, la Protection civile, la santé, l'administration locale et la Gendarmerie nationale. Un deuxième contingent, regroupant quelque 600 ressortissants de différentes nationalités africaines, installés dans les centres d'hébergement d'Ouargla et Touggourt, devra quitter Ouargla dans les prochaines 48 heures à destination du centre d'accueil de Tamanrasset, en prévision de leur rapatriement, a affirmé le wali d'Ouargla, Saâd Agoudjil, dans un point de presse. Il sera suivi d'autres contingents, a-t-il ajouté. Ces ressortissants africains avaient été transférés, mercredi dernier, du centre d'hébergement temporaire de Saïd Otba, vers les structures de l'ancienne gare routière d'Ouargla, en prévision de leur rapatriement. Le transfert avait été décidé suite à une rixe qui avait éclaté entre des habitants du quartier Saïd-Otba et des ressortissants africains, suite à l'homicide perpétré le jour même sur un jeune de ce quartier périphérique d'Ouargla.