La révision de la Constitution a consacré de nouveaux « acquis » au profit de la femme grâce à l'engagement du président de la République d'aller jusqu'au bout de ses réformes politiques, a estimé, hier, le SG par intérim du RND, Ahmed Ouyahia dans un message lu par Nouara Saâdia Djaâfar, membre du secrétariat national du parti, adressé à ses militantes dans le cadre d'une rencontre organisée à Alger à l'occasion de la journée internationale de la femme. Ouyahia a affirmé que le RND continuera à défendre les droits des femmes. Preuve en est, il envisage de garantir un quota de 30% aux femmes en tant que déléguées lors du prochain congrès extraordinaire prévu en mai prochain et un taux de 30% également à la gent féminine au sein de la nouvelle composante du conseil national. « L'amendement constitutionnel opéré en 2008 commence à porter ses fruits puisque la femme jouit aujourd'hui d'une meilleure place au sein des assemblées élues. La révision de la constitution constitue elle aussi un saut qualitatif pour l'Algérie ainsi que pour la femme », poursuit Ouyahia, soutenant que toutes ces réalisations n'auraient pu avoir lieu « sans la paix et la stabilité retrouvées sous la direction du président de la République que le RND soutient de façon inconditionnelle ». Le SG par intérim du RND a saisi l'occasion pour évoquer les « défis » majeurs auxquels fait face le pays, à commencer par « l'instabilité sécuritaire au niveau de nos frontières et la crise économique ». Cet état de fait est aggravé, dira-t-il, par certains Algériens qui se réjouissent de cette crise, espérant qu'ils peuvent arracher le pouvoir dans l'anarchie. « Leurs relais s'étendent à l'étranger où ils commencent à agir en vue de faire la promotion d'une Algérie qui constitue un danger pour son environnement. En réalité, ces parties noyées dans une stupidité destructrice ont oublié que le peuple qui est toujours en train de panser ses blessures, ne perd pas de vue le bilan sanglant de ce qui est appelé le printemps arabe. Il enregistre également le chaos causé dans ces pays par l'égoïsme politique et le colonialisme dans sa nouvelle forme ». Pour contrecarrer ces menaces internes et externes, Ahmed Ouyahia a affirmé que la mobilisation reste un devoir que chacun doit honorer afin de préserver la stabilité de l'Algérie. Il s'est incliné, à ce titre, devant les efforts consentis par l'Armée nationale populaire qui veille à la protection de nos frontières. « Lorsque la question concerne les dangers des infiltrations terroristes, le peuple doit faire preuve de vigilance », a-t-il estimé, précisant que la crise de la chute des prix du pétrole « s'annonce durable ». D'où le besoin « d'actionner toutes les cartes gagnantes afin de dépasser cette situation, en exploitant toutes les autres richesses du pays ».