Les missions constitutionnelles de la police dans la protection des personnes, des biens et du maintien de l'ordre reposent essentiellement sur le dialogue, la prévention et l'adaptation des dispositions selon les données du terrain », a précisé le DGSN dans une allocution lue en son nom par l'inspecteur général de la police, le contrôleur Hachichi, à l'occasion de la célébration de la Journée arabe des droits de l'homme. Le patron de la police est revenu sur les derniers amendements apportés au code pénal. Des changements qui visent à mettre en place « des mécanismes qui garantissent la protection des droits et de la liberté du prévenu lors de l'enquête policière ». Il a rappelé dans ce contexte la dotation des salles de garde à vue d'un système intelligent afin de permettre à l'avocat de rencontrer son client incarcéré et ce, conformément au nouveau code de procédure pénale. Ce système permet aussi aux responsables de la sûreté nationale ainsi qu'aux instances judiciaires de s'enquérir des circonstances d'arrestation du prévenu, jusqu'à sa présentation devant le parquet. Tout en insistant sur le respect des droits de l'homme, le général-major Hamel a fait savoir que le module des droits de l'homme est enseigné dans les écoles de police. Le DGSN avait adressé une note à tous ses services relative au renforcement des mesures préventives contre la torture et les mauvais traitements tout en veillant au respect des garanties judiciaires pour les personnes assujetties aux enquêtes criminelles. En matière de maintien de l'ordre, le commandement de la police a adopté le concept de « la gestion démocratique de la foule ». Il a insisté sur la conjugaison des efforts de tous les acteurs de la société pour la promotion des droits de l'homme. Enfin, le DGSN a affirmé que la nouvelle constitution permettra de renforcer davantage les droits de l'homme. Elle consolide aussi l'unité nationale et l'Etat de droit. Neïla Benrahal La conférence d'Alger, « une réussite » Le DGSN a, dans son allocution, évoqué la 5e assemblée générale de la conférence de Kigali tenue à Alger la semaine dernière. « Elle a été rehaussée par la présence de hautes personnalités internationales et nationales. C'est une grande réussite. La plateforme d'Alger reflète le rôle de la police algérienne dans le processus du renforcement des droits de l'homme », a-t-il déclaré. N. B. La société civile honorée Des représentants de plus de 50 associations de différentes régions du pays ont assisté, hier, au forum de la Sûreté nationale. Cinq responsables d'association ont présenté leur expérience de coopération et de partenariat avec la DGSN dans le cadre du travail de proximité, mettant en exergue la disponibilité de la police qui a mis tous les moyens humains et matériels à la disposition des associations notamment dans les actions de sensibilisation et prévention. A cette occasion, le DGSN a honoré les représentants de 52 associations pour leur apport à la sensibilisation contre les fléaux sociaux.