« L'Algérie est un pays incontournable dans ce débat international qui concerne le terrorisme et les réfugiés dans le monde, un problème qui nous préoccupe tous », a indiqué, hier, au terme de ses entretiens avec le vice-président du Conseil de la nation, Djamel Ould-Abbès, le rapporteur de la commission des affaires politiques et de la démocratie à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, René Rouquet. Il a ajouté que l'Algérie était aujourd'hui « au centre de ces préoccupations, avec en particulier la France et l'Europe », ajoutant que « c'est pour ça qu'on a envie de collaborer beaucoup plus ». Interrogé sur les amendements opérés en Algérie dans la Constitution, il a soutenu qu'elle contenait de « grands changements et évidemment une amélioration de la situation ». « C'est un document qui tombe vraiment bien, au moment où à Strasbourg (Parlement européen) on a envie d'avancer, c'est un document qui va vers les grands principes du Conseil de l'Europe », a-t-il affirmé. Rouquet a indiqué, par ailleurs, qu'il avait été chargé par le Conseil de l'Europe de faire « un rapport sur la situation en l'Algérie et des relations avec le Conseil pour notre compréhension mutuelle ». Pour sa part, Ould-Abbès a soutenu que ces amendements étaient le « fruit de vastes consultations politiques ayant associé tous les partis, la société civile et des personnalités nationales ».