Le Parlement européen a adopté le rapport Tannock sur la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental, affirmant que l'autodétermination du peuple sahraoui est au "centre" du débat pour trouver une solution au conflit sahraoui, une position saluée par le ministre délégué représentant du Front Polisario pour l'Europe, Mohamed Sidati. Le Parlement européen a adopté le rapport Tannock sur la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental, affirmant que l'autodétermination du peuple sahraoui est au "centre" du débat pour trouver une solution au conflit sahraoui, une position saluée par le ministre délégué représentant du Front Polisario pour l'Europe, Mohamed Sidati. Présentant mardi à Strasbourg son rapport sur la situation des droits de l‘Homme au Sahel, et plus particulièrement au Sahara occidental, Charles Tannock a souligné que "l‘autodétermination (du peuple sahraoui), au même titre que les droits de l‘homme, est au centre du débat pour trouver une solution au conflit du Sahara Occidental". Il a rappelé, citant son rapport, les "multiples violations" des droits de l‘Homme perpétrées par le Maroc que le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture et de nombreuses ONG ont constatées : séquestrations, détentions arbitraires, tortures, disparitions forcées à l‘encontre des populations sahraouies et tout particulièrement des défenseurs de l‘indépendance du Sahara occidental, sans oublier les restrictions des libertés de mouvement, d‘association et d‘expression. Dans le document, il est demandé, à cet effet, aux autorités marocaines la "libération immédiate" de tous les prisonniers politiques sahraouis. Le PE a regretté, à cette occasion, que l‘Onu n‘ait toujours pas pu mettre sur pied un "mécanisme indépendant et crédible de monitoring des droits de l‘Homme au Sahara occidental", et réaffirmé le droit à l‘autodétermination comme un "droit fondamental du peuple sahraoui". Il a déploré "profondément" l‘expulsion par le Maroc des eurodéputés qui se rendaient au Sahara occidental en mars 2013, et fait la demande expresse aux autorités marocaines de laisser le libre accès au territoire pour les parlementaires, journalistes et observateurs indépendants qui veulent s‘enquérir de la situation sur le terrain. Abordant la question des mines qui menacent la sécurité physique des populations, le rapport Tannock loue la signature par le Front Polisario de l‘appel de Genève, et déplore que le Maroc n‘ait toujours pas souscrit aux conventions internationales en la matière. Le Rapport demande à l‘Union européenne et aux différentes instances internationales de soutenir activement les efforts des Nations unies pour parvenir à une solution pacifique du conflit du Sahara occidental, appelant ces parties à "contribuer davantage" à l‘amélioration des conditions de vie des réfugiés sahraouis. Intervenant au nom de Catherine Ashton, haute représentante de l‘UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, le commissaire Neven Mimica a rappelé, pour sa part, le soutien de l‘UE aux efforts de l‘Onu pour parvenir à une solution pacifique et définitive de ce problème,permettant l‘autodétermination, affirmant que la Commission européenne prendra en considération le contenu du rapport présenté par M. Tannock sur le Sahara occidental. Par la voix de son ministre délégué pour l‘Europe, Mohamed Sidati, le Polisario s‘est félicitée que le PE "n‘ait pas suivi le Maroc dans sa tentative de faire évacuer la question sahraouie du rapport". Il se félicite de ce "coup diplomatique" qui, selon M. Sidati, marque "l‘isolement de la thèse marocaine d‘occupation de notre territoire et de répression de sa population". "Le Maroc est ainsi placé sous les feux de la critique du Parlement, au moment même où l‘Union européenne concocte un nouvel accord illégal de pêche avec lui : ce rapport questionne le partenariat euro-marocain, il interpelle l‘Europe". Pour le responsable sahraoui, le PE "tranche" ainsi sur la question des droits de l‘Homme, en faveur du respect des droits des Sahraouis, au moment où les autorités d‘occupation marocaines "accentuent leur dérive répressive : interventions brutales contre des manifestants sahraouis pacifiques à El ayoun et à Smara, entre le 19 et 20 octobre, lors de la venue de Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général de l‘Onu pour le Sahara occidental". Bouguerra s‘entretient avec Christopher Ross Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra, s‘est entretenu mercredi à Alger avec l‘envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, en tournée dans la région. M. Ross est arrivé mardi à Alger après un périple l‘ayant conduit au Maroc, aux camps de réfugiés sahraouis, aux territoires occupés, puis en Mauritanie en tant que pays voisin et observateur. La tournée de l‘émissaire onusien s‘inscrit "dans le cadre des efforts qu‘il déploie au nom du Secrétaire général de l‘Onu pour aider les deux parties au conflit à trouver une solution politique mutuellement acceptable qui garantisse le droit à l‘autodétermination au peuple sahraoui", avait déclaré mardi à la presse M. Bouguerra. M. Ross devrait présenter au Conseil de sécurité à la fin octobre un rapport sur sa tournée. Présentant mardi à Strasbourg son rapport sur la situation des droits de l‘Homme au Sahel, et plus particulièrement au Sahara occidental, Charles Tannock a souligné que "l‘autodétermination (du peuple sahraoui), au même titre que les droits de l‘homme, est au centre du débat pour trouver une solution au conflit du Sahara Occidental". Il a rappelé, citant son rapport, les "multiples violations" des droits de l‘Homme perpétrées par le Maroc que le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture et de nombreuses ONG ont constatées : séquestrations, détentions arbitraires, tortures, disparitions forcées à l‘encontre des populations sahraouies et tout particulièrement des défenseurs de l‘indépendance du Sahara occidental, sans oublier les restrictions des libertés de mouvement, d‘association et d‘expression. Dans le document, il est demandé, à cet effet, aux autorités marocaines la "libération immédiate" de tous les prisonniers politiques sahraouis. Le PE a regretté, à cette occasion, que l‘Onu n‘ait toujours pas pu mettre sur pied un "mécanisme indépendant et crédible de monitoring des droits de l‘Homme au Sahara occidental", et réaffirmé le droit à l‘autodétermination comme un "droit fondamental du peuple sahraoui". Il a déploré "profondément" l‘expulsion par le Maroc des eurodéputés qui se rendaient au Sahara occidental en mars 2013, et fait la demande expresse aux autorités marocaines de laisser le libre accès au territoire pour les parlementaires, journalistes et observateurs indépendants qui veulent s‘enquérir de la situation sur le terrain. Abordant la question des mines qui menacent la sécurité physique des populations, le rapport Tannock loue la signature par le Front Polisario de l‘appel de Genève, et déplore que le Maroc n‘ait toujours pas souscrit aux conventions internationales en la matière. Le Rapport demande à l‘Union européenne et aux différentes instances internationales de soutenir activement les efforts des Nations unies pour parvenir à une solution pacifique du conflit du Sahara occidental, appelant ces parties à "contribuer davantage" à l‘amélioration des conditions de vie des réfugiés sahraouis. Intervenant au nom de Catherine Ashton, haute représentante de l‘UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, le commissaire Neven Mimica a rappelé, pour sa part, le soutien de l‘UE aux efforts de l‘Onu pour parvenir à une solution pacifique et définitive de ce problème,permettant l‘autodétermination, affirmant que la Commission européenne prendra en considération le contenu du rapport présenté par M. Tannock sur le Sahara occidental. Par la voix de son ministre délégué pour l‘Europe, Mohamed Sidati, le Polisario s‘est félicitée que le PE "n‘ait pas suivi le Maroc dans sa tentative de faire évacuer la question sahraouie du rapport". Il se félicite de ce "coup diplomatique" qui, selon M. Sidati, marque "l‘isolement de la thèse marocaine d‘occupation de notre territoire et de répression de sa population". "Le Maroc est ainsi placé sous les feux de la critique du Parlement, au moment même où l‘Union européenne concocte un nouvel accord illégal de pêche avec lui : ce rapport questionne le partenariat euro-marocain, il interpelle l‘Europe". Pour le responsable sahraoui, le PE "tranche" ainsi sur la question des droits de l‘Homme, en faveur du respect des droits des Sahraouis, au moment où les autorités d‘occupation marocaines "accentuent leur dérive répressive : interventions brutales contre des manifestants sahraouis pacifiques à El ayoun et à Smara, entre le 19 et 20 octobre, lors de la venue de Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général de l‘Onu pour le Sahara occidental". Bouguerra s‘entretient avec Christopher Ross Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra, s‘est entretenu mercredi à Alger avec l‘envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, en tournée dans la région. M. Ross est arrivé mardi à Alger après un périple l‘ayant conduit au Maroc, aux camps de réfugiés sahraouis, aux territoires occupés, puis en Mauritanie en tant que pays voisin et observateur. La tournée de l‘émissaire onusien s‘inscrit "dans le cadre des efforts qu‘il déploie au nom du Secrétaire général de l‘Onu pour aider les deux parties au conflit à trouver une solution politique mutuellement acceptable qui garantisse le droit à l‘autodétermination au peuple sahraoui", avait déclaré mardi à la presse M. Bouguerra. M. Ross devrait présenter au Conseil de sécurité à la fin octobre un rapport sur sa tournée.