Au cours d'une réunion de trois jours entre des officiels palestiniens et des représentants du bureau des procureurs de la Cour pénale internationale (CPI) à Amman, les représentants de l'Etat de Palestine ont fait de leur mieux pour donner des preuves sur les crimes de guerre commis par l'occupant israélien. Le premier jour de la réunion, samedi dernier, a vu les deux parties débattre de la colonisation, et le deuxième jour a été consacré à l'agression contre Ghaza en 2014. La réunion du troisième jour « a mentionné l'incendie par des Israéliens qui a visé la famille Dawabsha, où un nouveau-né et ses parents sont morts brûlés vifs. Les deux parties ont ensuite discuté des crimes quotidiens perpétrés par les colons », a indiqué, lundi dernier, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riad Maliki. Les Palestiniens, qui sont devenus membres de la CPI en janvier 2015, souhaitent que cette instance « enquête sur les crimes d'Israël après avoir pleinement pris conscience de ce que la partie palestinienne a déjà clarifié sur la base des données », dossiers et documents présentés, a poursuivi M. Maliki, affirmant avoir également préparé les dossiers concernant l'extension de la colonisation et la construction du mur de séparation en Cisjordanie. « Tout ce que nous voulons est faciliter les choses pour la CPI afin qu'elle accomplisse sa mission », a expliqué le chef de la diplomatie palestinienne, affirmant que son département « restera en contact avec la CPI jusqu'à ce qu'elle commence officiellement son enquête ».