Quatre cent cinquante-huit projets concernant différents secteurs d'activités ont été financés par l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) de Bouira en 2015, a annoncé, dimanche dernier, le directeur de l'agence locale. En 2015, l'Ansej de Bouira a financé exactement 458 projets, dont 131 liés au secteur du bâtiment et des travaux publics (BTPH), 125 pour l'industrie, 76 pour les services, 53 au profit des agriculteurs et 23 seulement en faveur du secteur de l'artisanat, a précisé Hemmal Adel lors d'une conférence de presse. L'enveloppe financière consacrée à ces projets est de l'ordre de 544 millions de dinars, a-t-il estimé, avant d'expliquer que les activités de son agence étaient en nette croissance. Selon les statistiques fournies par le même responsable, l'Ansej de Bouira enregistre une baisse sensible des projets liés au secteur des services (transports, alimentation...). Hemmal a attribué cette régression au fait que l'organisme local a changé radicalement de stratégie concernant le financement des projets. Désormais, a-t-il dit, « on se tourne essentiellement vers les diplômés, et ces derniers préfèrent investir dans le BTPH et l'industrie, comme l'indiquent les chiffres ». Il a évoqué, en outre, la question des recouvrements des crédits octroyés en 2015, qui ont atteint, selon lui, un taux de 64%, soit 71 millions de dinars sur un total de 150 millions de dinars. « L'Ansej de Bouira réalise ainsi pratiquement le meilleur taux de recouvrement au niveau national », a fait remarquer Hemmal, soulignant que l'Ansej « n'est pas là pour emmener les gens en prison. La justice, c'est notre dernier et ultime recours ». Le même responsable a ajouté, par ailleurs, que son agence compte atteindre, à long terme, l'objectif d'autofinancement. « Notre objectif est de travailler davantage pour être indépendant et nous autofinancer. Certes, c'est difficile, mais c'est un objectif que nous nous sommes tracés et que nous devons atteindre », a estimé Hemmal.