« Support supplémentaire favorisant l'augmentation du débit Internet en Algérie », a indiqué Mme Feraoun dans un entretien à l'APS. « Le câble en question qui sera doté d'un second câble supplémentaire contribuera grandement à la concrétisation de l'engagement de la tutelle qui entend faire de l'année 2016, celle des réductions progressives sur les offres internet et de l'augmentation du débit, tout en évitant d'éventuelles coupures », a poursuivi la ministre. Elle a, toutefois, indiqué que « toute baisse hâtive et irréfléchie sur les offres internet serait préjudiciable à Algérie Télécom, car impliquant un recul de la qualité des prestations offertes et, partant, l'incapacité de l'entreprise à assurer la maintenance du réseau pour manque de moyens ». Mme Feraoun a, par ailleurs, expliqué les perturbations subies par le réseau internet par des problèmes d'ordre technique, dus à « une incompatibilité » induite par l'installation du réseau sur plusieurs étapes et suivant différentes techniques, d'où le recours du secteur à l'extension des câbles en fibre optique sur tout le territoire national ». La ministre a affirmé, en outre, que la Banque africaine de développement avait donné son accord de principe pour le financement du tronçon Niger-Tchad du projet de liaison par fibre optique Alger-Abuja. Cette démarche, ajoute-t-elle, permettra de parachever « le projet auquel l'Algérie a adhéré, dans le cadre du Nepad, par humanisme et en vue de désenclaver les pays africains ne disposant pas de moyens suffisants pour assurer un raccordement à internet, car n'ayant pas de frontières maritimes ». La 4G : Les résultats de l'Appel d'Offres connus le 23 mai La ministre de la Poste et des TIC a révélé que les résultats de l'appel d'offres relatif à l'exploitation de la 4G « seront connus le 23 mai et les opérateurs retenus ne seront tenus à aucun plafonnement concernant la couverture ». « Les entreprises retenues dans le cadre de cet appel d'offres lancé en janvier disposeront de trois mois pour la commercialisation de ce service dont la mise en exploitation est prévue au plus tard pour le dernier trimestre de l'année en cours », a-t-elle indiqué encore. Et d'ajouter : « contrairement à la 3G, aucun plafonnement n'est à prévoir pour ce qui est de la couverture ». Les opérateurs auront toute latitude de choisir le débit qui leur convient au prorata des moyens techniques et financiers dont ils disposent, avec pour seuil un taux de couverture de 10% dans les wilayas choisies durant les quatre premières années. Cette formule a été adoptée pour permettre aux opérateurs d'assurer, en même temps, les communications GSM, la 3G et la 4G. Invitée à donner plus de précisions sur le fait que l'appel d'offres ne s'est limité qu'aux trois opérateurs (Mobilis, Djezzy et Ooredoo), Mme Feraoun a rappelé que l'appel d'offres était ouvert à tous les opérateurs désireux d'investir dans cette technique, « mais aucun opérateur ne s'était manifesté à l'exception de ces trois ». La ministre a souligné la réussite de la 3G estimant que « les chiffres parlent d'eux-mêmes et les trois opérateurs ont exprimé leur satisfaction en la matière ».