Quelque 30 millimètres de pluies ont suffi pour semer une pagaille dans certains quartiers de la cité des ponts : circulation routière difficile, routes impraticables, voire inaccessibles, et maisons inondées. A la cité Daksi, les parents des élèves de l'école primaire El Hachemi Med Salah ont dû garder leurs petits à la maison pendant trois jours, vu la dégradation qu'a subie le chemin qui mène à l'école et ce à cause des travaux d'amélioration urbaine qui durent depuis le mois d'août dernier. La parents d'élèves ont demandé aux autorités locales d'intervenir rapidement afin d'en finir avec ces travaux et protéger leurs enfants. Pas loin de la cité Daksi, les habitants du bidonville Djaballah à Oued El Had ont tenté, jeudi, de barrer la route près du marché pour dénoner leurs conditions de vie mais surtout l'état précaire de leurs demeures qui menacent de s'effondrer. Par ailleurs, nous avons appris qu'à la cité Boumerzoug trois maisons ont été évacuées de leurs occupants mercredi soir par les éléments de la Protection civile, suite à la montée de l'oued Boumerzoug dont les eaux et la boue ont été inondé les maisons. Et comme à chaque alerte, pour parer et contenir la montée du Rummel et de l'oued Boumerzoug, les agents de la Protection civile sont restés en alerte maximale, ouvrant plusieurs postes avancés près des habitations dans la zone industrielle Palma, à Boumerzoug et près de la cité El Mouna.