Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a présenté, hier, un exposé sur son secteur devant la commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses de l'APN. Aïssa a donné un aperçu du programme de son secteur au titre du plan d'action du gouvernement 2014-2019. Il a précisé, en présence du ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua, que le programme en question comprend notamment « la gestion du dossier hadj conformément au nouveau mécanisme adopté pour assurer une meilleure prise en charge des hadji algériens ». Concernant le quota algérien de hadji, le ministre a fait savoir qu'il se situerait autour de 28.800 pendant deux ans avant d'atteindre quelque 40.000 hadji une fois les travaux d'agrandissement de la mosquée de La Mecque achevés. Aïssa a en outre présenté un exposé sur les biens wakfs en Algérie depuis 1938, précisant que le ministère s'attelait à la création d'une instance chargée de la gestion indépendante des biens wakfs en vue de les développer au profit de la société et de l'économie nationale. Le ministre a également réaffirmé la détermination de son département à « récupérer les biens wakfs accaparés par certains particuliers ». Il a annoncé la consécration de crédits wakfs aux femmes au foyer. S'agissant de l'éducation religieuse dans les écoles, le ministre a indiqué qu'il s'employait en coordination avec le ministère de l'Education à unifier le programme scolaire, notamment au niveau du préscolaire.