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« Schaka Zulu », une nouvelle pièce au TNA
Théâtre
Publié dans Horizons le 07 - 05 - 2016

La nouvelle pièce intitulée « Schaka Zulu », un procès contre la pensée rétrograde et l'exclusion des forces intellectuelles dans la société, a été présentée, jeudi dernier au soir, en générale au Théâtre national d'Alger Mahieddine-Bachtarzi (TNA). Produite en 2016 par le Théâtre régional de Guelma, la pièce est une libre adaptation de l'œuvre « Le Professeur Taranne » de l'écrivain et auteur dramatique français Arthur Adamov (1908-1970), mise en scène par Ali Djebara sur un texte d'Amir Frik.
D'une heure et demie, « Schaka Zulu » relate l'histoire d'un enseignant universitaire soumis à une série de pressions et d'acharnement venant d'une société et d'un système politique absurde qui l'accusent à tort d'abus sexuel sur une étudiante. Ses ennuis commencèrent le jour où une journaliste publie un pamphlet de cet intellectuel le mettant en cause dans un scandale de mœurs dans lequel il n'est pas impliqué. Ses prises de positions contre un régime politique lui ont valu des ennuis de la part de ce dernier, lui reprochant, outre l'abus sexuel, d'inciter à la rébellion. Privé de son « amour », sa dulcinée morte dans des conditions douteuses, le professeur finit par devenir schizophrène. « Le spectacle est un psychodrame qui rend hommage aux intellectuels réprimés et fait le procès des pratiques rétrogrades qui entravent l'émancipation et l'émergence de démocratie et de débat public », a résumé le metteur en scène. Ce dernier a réussi à explorer l'aspect thématique et scénographique de l'œuvre originale en la transposant sur les planches du TNA grâce à une brillante adaptation alliant parfaitement humour et satire. Sur scène, l'enseignant universitaire, privé du titre de professeur dont il a tant rêvé (rôle incarné par Taâchit Aïssam), est la cible d'une campagne médiatique virulente menée par une journaliste (campé par Kenza Ben Boussaha) qui le pourchasse à l'université pour le surprendre en « flagrant délit d'attouchement » et en faire son scoop qui suffira pour salir sa réputation. Las d'attendre cette scène qui ne se produira pas, la journaliste publie un pamphlet de l'enseignant qu'elle accuse d'abus sexuel sur une étudiante qui s'est fait passer pour une victime. L'implication « supposée » de l'enseignant dans cette manigance constitue l'une des intrigues de cette pièce servie par neuf comédiens. Leur jeu était parfait et adapté au registre tragi-comique, porté par un jeu cohérent et collectif et distingué par la spontanéité et l'improvisation. Les comédiens, jeunes pour la plupart d'entre eux, ont suscité l'admiration du public, peu nombreux à assister à ce spectacle « instructif » et « amusant », de l'avis des spectateurs. Le choix de l'arabe littéral (classique) comme langage du spectacle, était réfléchi par le metteur en scène, qui a expliqué cette option par sa volonté d'inscrire le spectacle dans son registre académique qui est l'université, thème de la pièce. Côté scénographique, le décor (figuratif) était statique du fait du déroulement des scènes en un seul espace et traite d'une seule histoire. Toutefois, le développement des événements n'a pas été illustré par un changement des décors, limités à quelques accessoires (chaises, lit et pupitre). Autre défaillance technique, l'alternance du jour et de la nuit n'a pas été illustrée de manière à procurer à la représentation la notion du temps. Comédien et acteur, Ali Djebara a alterné des rôles dans le théâtre, le cinéma et la télévision (feuilletons) pour lesquels il a été plusieurs fois distingué. Il a commencé très jeune comme comédien au théâtre régional de Batna d'où il natif. A l'écran, il est surtout connu pour ses rôles dans les films « Mustapha Ben Boulaïd » (2008) et « Colonel Lotfi » (2015) d'Ahmed Rachedi. Sur les planches, le comédien a joué notamment dans la pièce « Les martyrs reviennent cette semaine » (2003) de Ziani Chérif Ayad. Une tournée nationale de « Chaka Zulu », qui a débuté hier, sillonnera plusieurs wilayas du pays.

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