Dans la perspective de la généralisation de l'usage des voitures autonomes, beaucoup de questions surgissent sur les adaptations institutionnelles et réglementaires nécessaires pour l'accompagnement de cette tendance. Dans un papier du site www.usine-digitale.fr, beaucoup de secteurs sont passés en revue et notamment le secteur des assurances. « Mais le secteur de l'assurance serait-il réellement perdant dans l'optique de la démocratisation des voitures autonomes ? », s'interroge l'auteur du papier avant de répondre que « pas nécessairement ». Partant de l'hypothèse que « le revenu global de l'assureur risque certes de diminuer », il estime que cela serait compensé « avec la chute des accidents » car le coût (prise en charge, dépannage, remboursement, etc.) sera également en baisse. En conclusion, avise-t-il, « on peut donc imaginer un nouvel équilibre — moins de primes mais moins de frais — dans lequel l'assureur pourrait continuer à exister ». Faudrait-il changer le code de la route ? A mesure que se développent des applications d'assistance à la conduite qui réduisent l'intervention du conducteur, la question est posée pour savoir si la Convention de Vienne de 1968 peut encore suffire pour assurer la régulation sur les routes. Jusque-là, les observateurs relèvent que le cadre réglementaire actuel peut suffire en contrepartie de quelques amendements, comme ceux introduits par l'ONU ou par certains Etats au pays de l'Oncle Sam. « Tant qu'on reste dans la délégation de conduite où le conducteur peut reprendre à tout instant la main sur le véhicule, la réglementation ne bouge pas », explique François Peyret, directeur de recherche à l'Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (Ifsttar), cité par le site du quotidien français latribune.fr qui voit que si la réglementation est bonne pour le moment, les choses pourraient évoluer rapidement. « Tous ces automatismes électroniques, sans cesse plus répandus, prennent un nombre croissant de micro-décisions sur la route à la place du conducteur... En revanche, jusqu'ici, ces automatismes n'intervenaient au maximum que sur la pédale d'accélérateur et, éventuellement, sur le frein », avance-t-il. Le pari d'Uber A voir les investissements consentis par la société Uber dans la recherche sur la voiture autonome, on comprend tout l'enjeu de cette bataille qui opposera les constructeurs automobiles aux fournisseurs de contenus et de services. Cette société est décrite par Wikipédia comme « une entreprise technologique qui développe et exploite des applications mobiles de mise en contact d'utilisateurs avec des conducteurs réalisant des services de transport ». L'encyclopédie ajoute qu'elle « est basée dans la ville californienne de San Francisco, aux Etats-Unis. En 2015, elle est valorisée à 50 milliards de dollars et ses applications sont commercialisées dans plus de 310 villes dans le monde ». La société vient en effet d'investir dans l'extension de son centre de recherche dédié aux voitures autonomes, avec notamment l'aménagement de routes pour des tests en conditions réelles avec le maximum de sécurité. « Le tout à quelques kilomètres de Carnegie-Mellon, l'une des universités américaines les plus réputées en matière de robotique, au cœur de la Rust Belt », note lesechos.fr.