L'université TAJ de la femme placée sous le thème « la femme algérienne et son rôle futur » a été ouverte, hier, par Amar Ghoul, le président du parti, en présence de plus de deux mille participantes venues de plusieurs wilayas du pays, ainsi que du secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, de parlementaires, des représentants de l'UGTA, du RND, de la délégation du Sahara occidental, de l'ambassadeur de Palestine en Algérie, Aïssa Louai, et son épouse. La salle de l'hôtel El Aurassi, où a été organisée cette rencontre, était archicomble et n'a pu contenir le nombre impressionnant de militantes et sympathisantes du parti venues en force. Elle s'est avérée trop exiguë pour la circonstance au point il y avait autant de femmes assises que debout. Le premier responsable de TAJ fait une entrée tonitruante sous les ovations et les youyous des participantes. Après avoir visionné une vidéo retraçant les réalisations de TAJ, Ghoul s'est adressé aux femmes leur demandant de lutter pour une « Algérie stable et indivisible », en les exhortant à se lever en guise de reconnaissance au président de la République pour ses engagements au profit de la femme, à commencer par les réformes réalisées et la grande place dont elle jouit dans la société, mettant en avant toutes les lois garantissant les droits de la femme. Selon Ghoul, la femme a acquis beaucoup de droits aux plans politique, économique et social. « Nous voulons maintenant qu'elle soit la militante qui défend son pays, la garante de sa stabilité et de son développement », dira-t-il, précisant que la femme est « la partenaire de l'homme » à tous les niveaux de responsabilité. « Elle est le noyau, la pionnière de tous les combats et le pilier de la société », a-t-il affirmé. Cette rencontre est, selon lui, une occasion d'inculquer à la femme une formation politique, économique et l'encadrement nécessaire au niveau du parti et de la société de manière générale. « Elle doit être l'acteur principal dans tous les programmes, surtout ceux la concernant », dira-t-il. Amar Ghoul s'est élevé contre ceux qui confinent la femme dans un rôle secondaire, voire réducteur, la considérant comme une éternelle mineure. A cette occasion, il a appelé les femmes à être les artisanes de leur avenir en investissant tous les domaines et à tous les niveaux sans omettre d'évoquer leur rôle à travers l'histoire. Le premier responsable de TAJ veut qu'elle soit « la locomotive du développement et de l'édification du pays ». A cette occasion, ce parti politique a tenu à rendre hommage au chef de l'Etat en lui offrant un tableau de peinture remis à l'ex-ministre de la Culture, Nadia Labidi. Aussi, la cérémonie a vu un lâcher de deux colombes, symbolisant la paix.