Tourisme, énergies renouvelables, santé, industrie pharmaceutique, TIC, finances, ressources en eau sont autant de secteurs dans lesquels l'Algérie et la Grande-Bretagne souhaitent élargir leur partenariat économique. C'est l'objet, d'ailleurs, de la 2e édition du forum algéro-britannique sur le commerce et l'investissement qui s'ouvre aujourd'hui à Alger. La partie algérienne sera représentée par six ministres chargés des secteurs des Finances, de l'Energie, de l'Habitat, du Commerce, de l'Industrie et des Mines et de la Poste et des TIC. Mais aussi par les organisations patronales Pour la partie britannique, une délégation composée de 190 chefs d'entreprise sera dirigée par le représentant personnel du Premier ministre britannique pour la promotion du partenariat économique avec l'Algérie, Richard Risby, et le ministre délégué chargé du Trésor, Gregory Hands. L'organisation du forum sera scindée en deux parties. A l'ordre du jour de la séance plénière prévue pour la matinée, les participants plancheront sur le thème « priorités du gouvernement en termes d'investissement ». Ainsi, les membres de l'exécutif auront à mettre en relief les opportunités d'affaires en Algérie en vue de séduire les opérateurs britanniques pour les convaincre de s'engager un peu plus dans le marché algérien. L'occasion sera également propice pour présenter les grands axes du nouveau code des investissements lequel encourage la promotion des IDE (investissements directs étrangers) et accorde plus d'avantages et de facilitations en matière d'investissement. L'après-midi sera consacré aux ateliers thématiques qui traiteront, entre autres, de l'énergie renouvelable et des finances, du gaz, de la santé, du commerce et des technologies de l'information. Le forum est donc une opportunité pour les deux parties d'explorer de nouvelles pistes de partenariat leur permettant d'élargir la coopération dans divers domaines. Rappelant que lors de la première édition de ce forum, organisé en décembre 2014, l'approche développée par les responsables britanniques place l'Algérie « parmi le groupe restreint de pays à fort potentiel économique avec lesquels ils ambitionnent de renforcer les relations dans le domaine économique ». Dix projets d'investissement britannique depuis 2002 En termes d'investissement, l'ANDI a enregistré 10 projets d'investissement britannique en Algérie durant la période allant de 2002 à avril 2016, dont 9 ont été réalisés dont 6 en partenariat, un en IDE et 2 en multinationalités. Par répartition selon les activités, le secteur des services se positionne en première place suivi de l'industrie et enfin des transports. Dans le domaine commercial, le volume global des échanges, pour l'année 2014, place le Royaume-Uni au 6e rang des partenaires de l'Algérie avec un montant de 6,9 milliards de dollars. Les importations algériennes à partir de ce pays s'élèvent à 1,41 milliard de dollars. Durant les neuf premiers mois de l'année 2015, le volume des importations s'est élevé à 3,5 milliards de dollars. L'Algérie importe du Royaume-Uni des biens d'équipement, des produits alimentaires et des produits chimiques. Elle exporte vers ce pays globalement des produits énergétiques (hydrocarbures et dérivés). Il convient de noter que la balance commerciale est excédentaire en faveur de l'Algérie. Sur le plan politique, Alger et Londres ont œuvré au renforcement du dialogue et le maintien du rythme de développement de leurs relations bilatérales, qui depuis 1998, ne cesse de prendre de l'élan. Cet intérêt se manifeste par le nombre de visites effectuées de part et d'autre. Au titre de partenariats enregistrés durant l'année 2015, il convient de rappeler la convention signée entre Sonatrach et Petrofac dans le domaine de l'engineering ainsi que le partenariat entre le groupe suédo-britannique Astra Zeneca avec les groupes algériens Salhi et Hasnaoui pour la réalisation d'une usine de produits pharmaceutiques.